Il était une fois... Vous!
Rosy, ma maîtresse adorée. Puis-je dire qu'elle est l'une des choses essentielles à ma vie ? J'ai adoré voir sa joie à la vue de ce morceau de bois. Enfin, on appelle ça traîneau chez les humains. La voir heureuse me rendait heureuse. On s'amusait avec ce traîneau que ses parents lui avaient achetés. J'aimais balader ma maîtresse avec ce meuble et entendre ses éclats de rire.
Bien entendue je n'étais pas le seul chien en ville. Mes amies vinrent me trouver et particulièrement Dxie qui exhibait d'ailleurs son magnifique collier. Sylvie me demanda d'en toucher un mot, ce que je fis. Elle nous demanda ensuite si Steele allait la remarquer. Aha Steve ! Oui, Steele était le chien de sa vie, son idole, son dieu. Steve avait un égo surdimensionné, tous les chiens le savaient. Steele a toujours aimé faire le beau, se faire valoir comme un vainqueur. Il aimait ses fans. C’est d'ailleurs durant cette course que s'opposait l'équipe de Steele à son adversaire. J’attendais de voir quelle équipe partirait vainqueur avec ma petite maîtresse. Seulement, arriva un malheur ! Son chapeau s'envola, vers le chemin où devait arriver dans à peine quelques secondes le traîneau vainqueur. Rosy voulait aller le chercher et je l'en empêchais. Un accident pouvait arriver. Elle pouvait se blesser et le traîneau ne pas freiner assez rapidement pour l'éviter !
C'est alors qu'un chien vint sur la piste, courir aux côtés des autres chiens, égalant le traîneau où Steele menait la barque. L'exploit le plus inattendu était qu'il avait réussi à récupérer le chapeau de ma maîtresse ! Incroyable ! Il vint alors ramener le chapeau à Rosy. Celle-ci lui demanda pourquoi celui-ci avait fait cela. Aha, voilà que ma maîtresse voulait nous mettre ensemble. En le regardant, je détournais quelque peu le regard, gênée par la situation. Je n'eus pas le temps de remercier Balto que le père de Rosy vint récupérer sa fille. Je l'avais regardé partir avec un air triste.
Le grand gagnant vint me rejoindre. Steele... Hum, j'aurais préféré qu'il aille gentiment complimenter Dixie. Mais, non apparemment j'étais la personne avec laquelle il souhaitait causer. J'étais quelque peu ennuyée par Steele et ses avances qui ne m'intéressaient pas du tout. Il me proposa un dîner, bien entendu en tête-à-tête. Je refoulais son invitation en insinuant que j'avais tout à coup perdu l’appétit. Fâché il me fit une remarque sur Balto. Certes entendre que ma sympathie allait au loup était vrai. Et Balto la méritait plus que Steele ! Mais c'était le mot « loup », ou plutôt la façon dont il l'avait dit qui m'avait dérangé. Finalement je le laissais pour rejoindre Rosy, qu'il reste en chien ! J'étais perdue dans mes pensées, entendant à peine Rosy. Jusqu'à ce que le métisse en question arrive d'un seul coup devant moi. Oh, un deuxième coup du destin ? J'attendais de voir ce qu'il allait me dire mais mes maîtres l’interrompirent, je tournais la tête vers eux montrant que je les écoutais. Surprise, lorsque je me retournais pour écouter la suite, celui-ci s'était comme... Envolé. Seul ses traces de pattes au sol m'indiquèrent qu'il s'était en allé à pas de loup. Je tentais de le chercher, mais le père de Rosy m’appela pour que je les rejoigne. Tant pis, on se retrouverait sûrement un autre jour !
Dans la soirée, Rosy commençait à tousser, ses parents l'emmenèrent chez le docteur. Les chiens n'étant pas acceptés dans le local, j'étais restée dehors, inquiète pour sa santé. Moi qui pensait que ce n'était qu'un petit rhume, je m'étais trompée. Beaucoup d'enfants toussaient. Je cherchais ma Rosy, tentant de comprendre ce qui se disait. J'étais tellement obnubilée par ma maîtresse que j'entendis à peine le nouvel arrivant qui m’appelait. Je répondis à son bonjour, c'était Balto. Je n'entendis pas la suite de ses paroles. Je lui demandais de m'aider. Enfin de m'aider à comprendre ce qui se passait. Pourquoi à lui ? Je ne sais pas, peut-être parce qu'il était là. Ou que c'était lui.
Les clés de la ville. La différence entre sa patte et la mienne. Non ça ne me faisait pas peur. Ah, d'accord, je voyais le genre. Les terrains inconnus. Je ne connaissais pas cette face de la ville, si sombre, si étroite. Balto m'affirma que des chiens venaient ici. Je haussais mes poils.Des chiens venaient ici ? Il était sérieux ? Ne se moquait-il pas de moi ? Et pour des bouts de verres ? J'étais plus que surprise. Je ne voyais pas ce qui pouvait y avoir de si extraordinaire à venir par ici. Les toiles d’araignées, la poussière, l'obscurité... Qui viendrait à cet endroit ? Balto semblait avoir beaucoup d'imagination. Était-il fou ou était-il dans une autre réalité que la mienne ?Lorsqu'il se tourna vers moi pour que je me tourne vers l'arrière, je l'apercevais.
« Han... L'aurore boréale !»
C'était magnifique. Je n'avais jamais rien vu de tel dans ma vie. Je n'avais pas de mots pour décrire ce spectacle. Ne rêvais-je donc pas ? J'en oubliais presque ma maîtresse, contemplant cette œuvre d'art. Qui ne pouvait pas admirer ce chef d’œuvre de la nature ? J'étais éblouie.
« Oui, magnifique » avait alors dit Balto en me regardant.
Avais-je donc perçue... Parlait-il de L'aurore Boréale ou... De moi ? Si je n'avais pas eu mon pelage on aurait pu voir que je rougissais. Nos museaux étaient si près... Mais l'obscurité fut et le bruit apparut, on marchait. Je m'étais rapprochée pour mieux entendre ce que disait le docteur et le père de Rosy. J'eus le dernier mot. La diphtérie. Il ne possédait plus de médicaments pour soigner Rosy ! Dans ce malheur elle n'était pas seule. Je partais en entendant cette mauvaise nouvelle. Comment allait-elle faire pour pouvoir s'en sortir ? Je sortais, ne voulant pas en entendre plus. Savoir que je pouvais perdre ma petite maîtresse était un déchirement. Elle n'était qu'une enfant! Elle devait vivre ! Elle devait vivre sa vie d'enfant ! Elle devait rire, courir, rire ! On ne pouvait pas lui arracher tout ça ! Balto s'excusait mais je le rassurais et le remerciais. Je préférais savoir la vérité sur son état. Être dans le déni ne m'aurait pas aidé. Il tenta de me consoler jusqu'à ce qu'on vienne nous interrompre.
S'en suivit un fracas dehors. C'était Steele ! Encore une fois, celui-me demandait un « rendez-vous » voulant « me convaincre » avec ses saucisses. Je refusais directement, Steele se faisant insistant, Balto prit ma défense. Nous avions tenté de sortir, en faisant diversion avec Steele. Cela n'avait pas duré longtemps, car à peine étions-nous sortis dehors qu'il nous avait rattrapé. J'entendis le boucher et mon maître arriver, cependant ils firent fausse route. Au dernier moment, Steele avait jeté son méfait sur Balto. Le boucher cru que Balto en avait été l'auteur et mon maître l'avait fait fuir. J'avais tenté de le rattraper, de lui dire que moi je savais qu'il n'avait rien fait de mal. Mais mon maître m'en empêcha en me prenant par mon bandana. Je du rentrer chez moi à mon plus grand regret.
***TEMPS QUI PASSE***
De nouveau une course était prévue. Mais cette fois-ci, c'était pour choisir les meilleurs chiens. Le vaccin ne pouvait qu'arriver par traîneau disait-on. J'étais dans les premiers rangs, sur des tonneaux en compagnie de Dixie et Sylvie. Dixie était son son monde imaginaire rêvant de Steele. Je la ramenais doucement à la réalité lui racontant la raison pour laquelle était organisée cette course. Dixie ne comprenais pas pourquoi je ne voyais pas la grandeur d'âme de Steele. Je ne pouvais même pas répondre que Sylvie, reine des cancans, lui énonça la rumeur qui courrait à Nome. Je baissais mes oreilles, surprise que ces choses-là se soient sut aussi rapidement. Cela me dérangeait-il ? Non, pas le moins du monde. Au contraire, je préférais savoir que les gens pensaient que je trainais avec Balto qu'avec Steele. De plus, cela m'amusait. C'est alors que Sylvie me demanda de ne pas nier les rumeurs qui courraient. Et bien, elle avait être heureuse puisque j'allais confirmer ces faits.
« Mais... Je ne le nie pas. »
La course débuta et j'aperçus Balto. Lui aussi, il était là ? Je courrais pour l’encourager. Il avait même réussi à être le premier à cette course. Je ne savais pas pourquoi mais j'étais heureuse et aussi fière de lui. Mais Steele, jaloux sabota la chance de Balto d'être dans l'équipe. Je percevais la tristesse de celui-ci qui s'en alla sans demander son reste. L'équipe au complet, celle-ci partie pour aller chercher les sérums. Je pointa le bout de mon museau dehors, guettant leur arrivée...
***TEMPS QUI PASSE***
L'état de ma petite maîtresse n'avançait pas. Bien que ce soit vivement déconseillé par le médecins, mes propriétaires demandèrent ma présence à son chevet. Elle était plus faible qu'au début de la maladie. Je pouvais-je faire à part veiller sur elle et tenter de la réconforter ? J'espérais que l'attelage arriverait bientôt et que Rosy pourrait guérir rapidement.
On ne me laissa pas longtemps auprès d'elle, le médecin demanda à ce qu'on laisse du repos aux malades pour qu'ils puissent se rétablir. Enfin, avec beaucoup d'espoir. Je me promenais, ça et là dehors. Je n'allais même pas dans le « bar » à chien écouter les cancans ou les angoisses de mes compères. J'en avais déjà assez. C'est alors qu'une nuit, où j'étais dehors, affalée devant la fenêtre où se trouvait ma petite Rosy, je sentis quelque chose de connu. Je reniflais de plus belle. Était-ce ? Je regardais derrière moi, oui, j'avais compris qu'il était parti là-bas.
Je suivais l'odeur à la trace. Si lui y était allé, je pouvais bien aller l'aider ! Au bout de quelques heures, je me sentais proche. Je savais qu'il n'était pas loin. Les traces de pas dans la neige et les griffes sur les arbres. Cependant, je me posais des questions sur les autres traces de pas qui l'accompagnaient. Puis, j'entendis du bruit, des cris, je courrais vers ce tapage sonore.C'est là que je vis des animaux effrayés et... Balto qui se battait contre un ours. J'accélérais, mon cœur battait la chamade, l'ours avait levé sa grosse patte en l'air. C'était le moment où jamais ! J'avais bondit et attrapé avec ma gueule la patte en l'air. Je finissais blessée. Je ne pouvais l'aider, si je venais j'allais les ralentir. Avant de repartir, je lui donnais mon bandana. Les amis de Balto me raccompagnèrent en ville. Je n'attendais plus que le retour de Balto et des médicaments.
À mon retour à Nome, je racontais que Balto allait venir aider l'attelage. Je tentais de le défendre contre les railleries de mes compagnons qui ne voulaient pas le croire. Tout à coup, la porte s'ouvrit laissant entrevoir un nouvel arrivant, glacé. Je crus reconnaître celui-ci. Malheureusement, ce n'était que Steele. Je n'arrivais pas à comprendre pourquoi il était seul. Il tenta de combler l'intérêt des chiens en leur racontant ce qui s'était passé.
« Oh tu sais, il voulait tellement être un héros à tes yeux. »
Je me sentais mal. Balto était donc ? Non... Steele vint prendre avec ses crocs un tissu que je reconnaissais entre mille! Mais, non, ce ne pouvait être possible ! Ce ne pouvait être ça !
« Mon bandana ! »
Mon corps avait envie de tomber. Oui, je tombais de haut. Je baissais ma tête au sol, blessée en plein cœur. Mon cœur était-il toujours là ? J'avais cru en Balto. J'avais cru en lui, en sa promesse, en son envie, son désir de ramener les médicaments ! Il ne pouvait être mort, non !
« Il... Il m'a fait promettre Jenna … De prendre soin de toi. »
Je relevais la tête, et soudainement, tout s'éclaira. Je fronçais les sourcils.
« Tu mens ! »
Des bavardages s'élevèrent devant mon affirmation. J'entendais même quelqu'un avoir murmuré à l'oreiller d'un voisin le mot « dénie ». Pourtant, j'en étais sûre. J'étais loin d'avoir perdu la tête. Toutes les fois où Steele était en présence de Balto, il lui avait crée des problèmes ou l'avait cherché. Il s'était certes passé quelque chose là-bas. Néanmoins, je nourrissais l'espoir que Balto était là-bas, quelque part dans la forêt.
« Steele ment ! Balto est vivant ! Et, il va revenir ! »
Je partais sans demander mon reste en emportant mon bandana. Toute la ville semblait avoir perdu espoir. Les lumières s'éteignaient les unes après les autres, laissant l'équipage pour mort. Moi, je ne voulais pas abandonner ! Balto n'aurait certainement pas lâché l'affaire, il aurait continué et jusqu'au bout ! C'était un battant ! Et au moins pour lui, je devais me montrer courageuse. Si les autres perdaient espoir, moi je resterais ici, à l'attendre, à lui montrer le chemin du retour, le chemin de la maison. J'avais pris une lampe, une de dernières qui n'avait pas encore été éteinte. Je marchais à quelques mètres en-dehors de la ville, traînant ma patte blessée. Je m 'arrêtais, à quelques pattes des bouteilles. Et apparaissait alors, quelques temps plus tard, avec quelques petits ajustements à ces bouteilles de diverses couleurs, l'aurore boréale.
Je ne comptais plus les heures où je passais au chevet de ma maîtresse, ni à son état qui empirait au fur et à mesure du temps. Je ne faisais qu'être à ses côtés, évitant d'aller au repaire où se trouvait Steele qui allait débiter des histoires plus extraordinaires les unes que les autres. Subitement, j'entendis quelque chose inattendu. Je tendais les oreilles. C'était Balto qui était revenu ! Je jappais alertant mes lettres. Le bruit du retour du traîneau fit le tour de la ville en un rien de temps !
Pendant la malédiction
Je vivais une vie sans problème. Fille unique je me plaisais dans cette vie à trois. Mes parents m'avaient donné la chance de faire les études que je voulais. Je finissais mon diplôme de paysagiste sans ennuis et obtint un job quelques mois après.
J'avais quitté la maison de mes parents pour prendre mon indépendance. Forcément dans la petite ville de Storybrooke dans laquelle habitait mes parents, je les retrouvais souvent dans un coin de rue et je les saluais. Néanmoins cela me plaisait quelque peu, si jamais il leur arrivait quoique ce soit, je pouvais rapidement venir les aider. Mes voisins, avec qui j'entretenais de bonnes relations, eurent un jour un problème. Leur travail leur demandait à tous les deux des horaires serrés.Ils me demandèrent s'ils pouvaient leur confier leur bien le plus précieux : leur fille. C'est ainsi que la jeune fille résida chez moi les jours de semaine, tandis que le week-end, celle-ci rentrait chez elle. On recevait des nouvelles des parents parsms, demandant si leur fille allait bien. Puis de plus en plus, les sms se firent un peu rares, 1 par semaine. Ils s'excusaient quelques fois de ne pouvoir rentrer le week-end comme ils l'avaient annoncés. Je prenais ça pour un manque de temps. J’amenais alors la jeune fille en cours lorsque je le pouvais et tentais de me libérer plus tôt. J'adorais passer du temps avec elle et prendre soin d'elle. Chaque fois que j'étais en retard, je tentais de me faire pardonner en lui prenant toujours quelque chose ou faisait quelque chose avec elle après.
J'aimais courir le matin, tout juste au moment où le soleil commençait à émerger. Je me sentais libre, libre de mon corps, de mes mouvements, libre de circuler où je voulais. La forêt semblait être pour moi ! Surtout lorsque je sentais le vent du nord faire lever mes cheveux dans tous les sens. J'enfilais un bonnet et je courrais. Je ne craignais pas le froid, enfin du moins un peu moins que les autres. Je ne savais pas ce qui c'était passé. Peut-être que l'air m'était monté à la tête, ou que j'avais couru trop vite mais j'avais commencé à avoir mal à la tête. C'est là où je l'avais vu, cet homme. Je l'avais observé comme ça, pendant un petit moment, je ne pensais pas qu'il m'ait aperçut. De toutes les façons, j'avais regardé ma montre quelques instants après. J'avais alors prit une photo de lui et j'étais repartie en direction de la maison. Il ne fallait surtout pas que j'arrive en retard au boulot !
Mon métier m’épanouissait même s'il se révélait quelque peu fatiguant par moments. Je cherchais à me renouveler sans cesse en allant à la bibliothèque pour chercher des idées, ou même à prendre de photos de la nature lorsque j'étais dans la forêt. Je me sentais proche de celle-ci mais je n'avais aucune idée de pourquoi...
Après la malédiction
Étrangement, j'étais à l'hôpital lorsque tout m'était revenu. Un homme m'avait ammené là-bas car je m'étais blessée en tombant dans un trou. Celui-ci m'avait alors gentiment aidé à m'en sortir. Après m'avoir déposé il était parti. Un médecin m'avait soigné, je n'avais pas eu de complications, juste une vilaine blessure. Celui-ci allait revenir pour me donner une feuille sur la prise de certains anti-douleurs, je restais donc à l'attendre sagement sur la table d'oscultation. Il avait à peine refermé les rideaux que, quelques minutes après, tout m'était revenu. D'un seul coup, comme ça, sans prévenir. Je ne savais pas ce qui s'était passé. J'avais équarquillé les yeux. Quoi ? Je... J'étais une chienne ? Non, ce n'était pas possible. J'étais une humaine ? Comment pouvais-je être à la fois une chienne et... Et une humaine ? Comment se faisait-il que je partageais à la fois un passé chien et... humain. Ou était-ce un rêve ? J'avais beau cligner les yeux plusieurs fois de suite, j'étais toujours une humaine, à Storybrooke. Le médecin était revenu quelques secondes après, semblant perdu, comme s'il avait vu quelque chose. Il semblait préoccupé, tout autant que moi. Finalement, il parti en courrant, comme s'il avait oublié quelque chose sur le feu.
Je remarquais que d'autres personnes semblaient tout comme moi, interloqués, comme surpris. Ce phénomène semblait avoir touché tout le monde. Ou du moins tous ceux qui étaient à l'hôpital. J'en voyais qui s'étaient comme reconnus, se serraient dans les bras. Alors qu'il y avait 5 minutes, ils s'étaient à peine salués. C'est comme si ils se voyaient enfin. J'avais alors compris ce qui se passait. Tout le monde avait ; semblait-il ; retrouvé ses souvenirs d'antants. Et moi de même. Mais je ne reconnaissais aucunement tous ces gens. Certains habitants de Nome étaient à l'hôpital, mais les autres, d'où pouvaient-ils bien venir ? Si des gens de Nome avaient été réunis à Storybrooke, est-ce que des personnes d'autres villes avaient été intégrées ici tout comme nous ? D'ailleurs, où se trouvait Nome et pourquoi avais-je donc pris cette apparence humaine ? J'étais rassurée quant au sort de Rosy. Je la savais près de moi. Nous n'avions jamais été aussi proches, puisqu'elle était ma voisine. Elle était celle que je gardais ! Elle devait être certainement confuse de savoir qu'elle avait deux passés, tout comme moi. Mais comment se faisait-il que nous ayons été transportés ici ? Et pourquoi avais-je ce passé d'humaine en tête ? Que s'était-il passé pour que j'arrive ici ? Et que j'ai toute cette... vie ? Étais-je vraiment Johanna ? Ou étais-je plutôt Jenna et Johanna maintenant ? J'étais comme perdue dans mes pensées.
Et... Balto ? Où était Balto ? Je ne l'avais pas vu ! Était-il comme moi maintenant, un humain ? Ou était-il resté à Nome ? Je voulais savoir ! Mais peut-être qu'il avait une toute nouvelle identité ! Où allais-je pouvoir le chercher ? Je m'étais tournée dos à la vue que m'offrait un spectacle de retrouvailles, cherchant mon téléphone portable. Seulement, je ne savais pas que quelques minutes plus tard, quelqu'un allait venir me rencontrer... De nouveau...
***Quelques temps plus tard***
La vie avait quelque peu changée. En effet, la ville de Storybrooke avait recouvré ses souvenirs et appris qui avait été entre autre l'investigateur de ce qui s'était passé. Nous avions tous subis une malédiction, nous amenant à perdre de vue les personnes qui nous étaient chères. Quant à moi, je tentais de m'habituer de nouveau à ce corps qui avait été le mien depuis plus de 28 ans. J'éprouvais une certain gêne envers ces vêtements que je devais enfiler. Il avait été plus simple auparavant de sortir dans mon plus simple appareil, je n'avais pas à choisir une tenue. Et maintenant c'était presque devenu un casse-tête.
J'avais remarqué que depuis cette fin de la malédiction j'avais retrouvé certaines choses d'avant. Mon flair par exemple, je gagnais plus facilement au cache-cache avec Rosy lorsque celle-ci tentait d'éviter l'école par exemple. Je savais qui était passé par là, ou à qui pouvait bien appartenir un vêtement, si j'avais déjà senti l'odeur du propriétaire bien entendu. Parlant de chien, je n'avais rien dit à mon sujet à Rosy. Je ne voulais pas la perturber en lui révélait que j'étais sa chienne. Avoir déjà en tête qu'on avait vécu deux vies était compliqué pour moi, alors pour une enfant, n'en parlons pas... Maintenant, je ne savais pas ce qu'il adviendrait de l'avenir, mais j'estimais être prête à affronter toutes les situations qui viendraient à moi !
Derrière ce Personnage il y a...