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 Le passe temps ne fait pas le moine } D. Aléa De Chester

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MessageSujet: Le passe temps ne fait pas le moine } D. Aléa De Chester   Le passe temps ne fait pas le moine } D. Aléa De Chester EmptyMer 27 Avr - 4:12


❝Le passe temps

ne fait

pas le moine ! ❞
- Aléa & Thomas -
Quand le Roi des chat n'est pas là les souris dansent ... mais les autres chats aussi !

« Vraiment il faudrait que quelqu’un ouvre une véritable boîte de nuit parce qu’ici ça laisse à désirer tu ne trouves pas ? » Un sourire charmant, des yeux pétillants et une langue bien pendue venait de métaphoriquement tomber une petite brune dans les pommes et sous le charme du brun qui passait nonchanalement sa main dans ses cheveux. Se retournant, il fit un signe de la main à ses camarades de sortie qui l’attendait dans le carré VIP. « Si j’étais le directeur, la musique serait déjà de meilleure qualité mais pas seulement. Il y aurait un endroit réservé exclusivement aux sublimes créatures, et tu en ferais parti bien entendu. » Attrapant la main de la demoiselle, il lui embrassa le dos en bon gentlemen mais sans oublier de lui lançant un regard avide de sens. C’est elle qui agrippa par la chemise avant de l’embrasser fougueusement. Si elle avait pu voir son sourire fourbe, signifiant qu’il avait eu ce qu’il voulait, elle l’aurait certainement repoussé. Mais Chester savait y faire et sous ses airs angéliques pouvaient se trouver un véritable démon débauché. Brisant le baiser ardent qui avait enflammé ses sens, il souleva la brune pour l’amener dans un endroit moins bondé, où il pourrait tout à son loisir la satisfaire.

« Mec, t’es pire qu’un lapin … ou plutôt un chat sans déconner … c’est la combien que tu sautes de la soirée ? » Remettant correctement sa chemise en place, il envoya un sourire dentée comme réponse tout en commandant un double whisky. « Ce n’est pas de ma faute si je plais. Franchement, autant profiter de ce que la nature nous a donné tu ne crois pas ? » Un autre de ses collègues rigola gracement tout en tapant dans le dos de celui qui avait osé poser la question. « Hum laisses moi réfléchir sérieusement. Alors Tasha c’était la blonde, après y a eu Natalie et Krista puis Elody ou Emilie je sais plus. Et là c’était une brune. »  Remerciant le serveur d’un coup de tête, il dégusta son whisky en pensant qu’il n’avait même pas demandé le nom de la dernière. Il s’en foutait, ce n’était pas comme s’il allait la revoir après, enfin peut être comme patiente à l’hôpital et encore, ce n’était pas un problème. Il ne lui avait pas promis la lune … ou peut être si, mais à partir du moment où il avait eu ce qu’il voulait, ce n’était plus ses affaires. « T’es bien pensif Thom’ … tu revis ton dernier coup ? » Ne prenant pas la peine de répondre, il se déplaça à travers la foule pour aller dans le coin où le reste de sa bande d’amis se trouvait.

« Je crois que la meuf a un copain. » « Et alors ? qu’est-ce que ça peut me faire ? » « Thom … tu viens quand même de coucher avec ... » Levant la tête pour regarder l’endroit qu’on lui désignait, il voyait effectivement la petite brune avec ce un homme pas très grand, à sa taille en réalité. Haussant les épaules, c’était vrai qu’il s’en fichait. Après tout il ne l’avait pas non plus forcer, il avait juste fait en sorte que ce soit elle qui le choppe en premier, toute la nuance était là. Si elle ne savait pas rester fidèle, elle n’avait pas qu’à se mettre en couple et faire comme lui. « Bon on ne va pas non plus en parler toute la soirée … sinon je me casse ». Déjà que la musique qui passait dans ce bar n’était pas ce qu’il préférait pour s’éclater en soirée, ces amis n’allaient pas non plus lui casser le moral. « Sérieusement un jour je vous emmènerais dans un club ou j’avais mes habitudes à New York et vous verrez la différence. » « Comment il se l’a pète avec sa thune… » « C’est pour te rendre service … que tu connaisses le bonheur au moins une fois dans ta vie parce qu’avec ta gueule ça doit pas être facile non ? » Sa voix était restée joyeuses et son sourire enfantin alors qu’il appuyait là où il savait que ça ferait mal. Quand il vu le regard de l’infirmier s’assombrit, il s’en délecta. Il n’avait pas qu’a se foutre de lui, alors qu’il était sérieux. Pour détendre l’atmosphère, l’anesthésiste qui avait assisté à l’échange prit un des magazines qui trônaient sur la table entre les différentes bouteilles d’alcool. Il le feuilleta rapidement avant de s’arrêter sur une double page pour une publicité de sous-vêtements. « Et regardez comment elle est bonne …j’en ferais bien mon quatre heures et même mon vingt heure. » Si ce commentaire partait à la base d’un bon sentiment, l’anesthésiste ne savait pas qu’il venait de déclencher un ouragan. Thomas venait de se figer, les yeux exorbités proche du malaise. « C’est bon on l’a perdu là … il va chasser toute la boite de nuit pour compenser. »

L’ancien chat du Cheshire mit quelques minutes avant d’émerger et de pouvoir parler. « Comment a-t-elle osé faire ça … » Tremblant, il attrapa le magazine pour regarder plus attentivement alors que les commentaires de ses potes de soirée lui faisaient monter la moutarde au nez. « Je vais l’a tué … immédiatement. » « Apparemment il faut croire que c’est une conquête qui a touché le petit cœur de Mister Chester … Mon vieux c’est ça d’être un quetard .. Un jour où l’autre quand tu tombes amoureux et qu’elle va avec un autre ça fait bobo … surtout que franchement moi aussi je l’a prendrais bien, elle a l’air d’être une sacrée cochonne …. » Là c’était trop … beaucoup trop pour lui. Projetant le magazine au sol, il se jeta sur l’infirmier qui ne comprit pas ce qui était en train de lui arriver alors que Thomas lui donna un énorme coup de poing au niveau de l’arcade sourcilière. « Parle encore une fois de ma sœur comme ça et je te défigure tellement que ta mère te confondra avec de la viande hachée. » Enervé comme rarement, c’est parce que son ami anesthésiste se mit entre les deux que Thomas décida d’arrêter.

Ramassant le magazine, sans dire un mot, le visage totalement fermé, il sortit rapidement du Rabbit Hole. Composant le numéro d’Aléa, il pesta quand il tomba sur sa messagerie. Bon aussi, à 4h30 du matin c’était plus que probable qu’elle dorme, mais il s’en fichait. Courant comme un dératé à travers la ville, sous le regard amusé de la lune, il se stoppa net à l’entrée du quartier à l’est de la ville pour prendre sa respiration. Comment avait-elle pu faire une chose pareille, il n’en revenait toujours pas. Marchant plus doucement pour arriver finalement devant leur immeuble, il chercha ses clefs et surtout celle de l’appartement de sa sœur, qui habitait deux étages en dessous du sien. Tout était dans le noir, mais il s’aperçut bien rapidement qu’elle n’y était pas. Passant une main sur son visage anxieux, il se demanda où elle avait bien pu passer. Elle n’était pas au Rabbit Hole, il en était quasiment persuadé. Granny’ était fermée et il n’y avait pas d’autres endroits dans cette ville. Tout en montant les marches, il se demanda si elle aurait pu être chez un homme, dont il ne connaîtrait pas l’existence et rien que cette idée lui fit hérissait tout son être.

Rentrant sans ménagement dans son appartement, il enleva sa veste noire, la jetant sur la chaise tout en allant se servir un grand verre de lait froid. Il en avait bien besoin pour réfléchir correctement à ce qu’il allait faire. Aléa était injoignable, et il n’allait pas courir toute la ville en fouillant tous les appartements pour l’a trouvé. Il ne s’appelait pas non plus Théodore. Non la meilleure chose qu’il avait à faire c’était de prendre une douche rapide, et de se coucher sur son lit douillet. La nuit porte conseil comme on dit. Pensant que c’était la bonne décision, il se rendit dans sa chambre pour prendre un boxer propre quand il sursauta, faisant un bon en arrière avant de pousser un petit soupir de soulagement. Pas besoin de courir, elle était juste dans son lit. Sans aucune mesure, il lança lui lança le magazine dessus, alors qu’il l’entendait grogner à cause de la lumière. « Tu vas finir par me payer un loyer si tu continus. » Contournant le lit pour aller jusqu’à son immense placard, il fouilla dedans tout en ne l’a ménageant pas. « Depuis quand tu fais la pute pour ce torchon de la ville ? Si tu avais des soucis d’argent tu aurais dû m’en parler. » Même si sa voix était glaciale, pleine de reproches il y avait aussi de l’inquiétude. « Tu m’avais juré de ne plus faire une chose pareille … et là je vois quoi en plein milieu de ma soirée, ça … » Devant le silence assourdissant de la pièce, Thomas savait qu’il allait perdre rapidement patience. Se retournant brusquement, il planta son regard bleu dans celui de sa sœur. « Non mais tu te rends compte au moins de ce ça implique ? Entendre mes amis, te traiter comme n’importe quelle pétasse en bavant sur ton corps et en s’imaginant te choper partout ça me rend juste malade. Et le pire c’est que ce sont mes amis, je les connais, et même s’ils disent plus qu’ils n’en font, j’oses imaginer ce que les autres pensent … »



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MessageSujet: Re: Le passe temps ne fait pas le moine } D. Aléa De Chester   Le passe temps ne fait pas le moine } D. Aléa De Chester EmptyDim 1 Mai - 21:17

 Le passe temps ne fait pas le moine × ft. Alea & Thomas




Alea avait eu une bonne journée, après avoir passer plusieurs heures à expliquer comme elle faisait pour analyser les gens, son agent l'appela pour lui demander de passer récupérer son chèque et par le même occasion pour poser avec de nouveaux vêtements. Elle avait regardé son emploi du temps et après avoir déplacé plusieurs rendez-vous, elle avait fini par accepter. Elle fit en sorte de ne pas croiser son frère par adoption et s'empressa de sortir pour aller faire des photoshoots. C'est là-bas qu'elle apprit que le magasine pour lequel elle avait posé venait de le sortir. Alea regarda sa photo et sourit, elle n'en avait qu'une mais en double page.

–Alors ? Tu en penses quoi ?
–J'adore, sincèrement ! S'ils ont de nouveau besoin de moi, il n'y a pas de soucis.

La jeune femme aimait énormément poser et être prise en photo, elle rougissait aux compliments, mais être prise en photo ne lui faisait plus peur. La blonde sourit et mit le magasine dans son sac à main. Puis son agent l'amena dans une autre section du bâtiment ou elle fut prise en main par des professionnelles. Les maquilleuses ne mettaient jamais énormément de produit sur elle parce que selon elles, c'était sa beauté naturelle qui rendait plus belle les photos. Elle passa ensuite du côté des vêtements puis seulement ensuite, elle s'empressa d'aller se prendre en photo. Une, deux, trois, trois tenues, mais des tenus de ville, pas de sous-vêtement ou de tenue trop court. « Au moins Thomas ne pourra pas  dire que j'ai pas de vêtements sur moi là. D'ailleurs j'aimerais bien savoir quelle tête il ferait s'il voyait les photos. » Machiavéliquement, elle prépara un coup foireux, après avoir terminé son photoshoot, elle demanda à son agent de lui donner ses photos pour le dernier magasine. Elle les mit toutes dans une enveloppe et les mit dans la boite aux lettres de son frère. « Je crois que je vais bien rire. » Une de ses amies l'appela alors pour lui demander de venir l'aider, elle avait besoin d'aide pour choisir une tenue. Arrivée chez son amie, elle s'installa sur son lit et lui donna des conseils.

–Je suis dans un magasine de sous-vêtements, si jamais Thomas c'est ça, je vais me faire enguirlander, alors pour qu'il ne soit pas trop surpris, je lui ai mis les photos dans la boite aux lettres.
–Tu vas te faire tuer toi !
–Il ne ferait pas de mal à sa petite soeur voyons. Et puis j'adore faire ça !

Une moue apparut sur son visage et la jeune femme se mit ensuite à rire. Oui, un jour, elle se ferait surement bien enguirlander, mais là, elle l'avait prévenu non ? Elle passa l'après-midi à parler et à boire du thé avec son amie avant de se diriger vers son appartement pour se reposer un peu. Elle irait chez son frère vers 21 heure, quand il  rentrera il aura alors tout le loisir de l'enguirlander. Malheureusement son frère tarda à venir et elle finit par s'endormir dans son lit, au fond d'elle, elle espérait seulement qu'il ne se ramènerait pas avec une femme.
Au milieux de la nuit, un éclair de lumière la fit grogner, mais encore plus que la lumière, un livre sur sa tête. Elle écouta ce qu'il avait a dire sans l'interrompre s'empêchant de se rendormir. Puis à la fin, un gloussement la prit, elle ne put alors s'empêcher de rire.

–Tu me réveilles vraiment pour ça ? Donc ça veut dire que … ne va pas voir dans ta boite aux lettres demain alors, tu risquerais d'avoir une attaque !

Elle se releva en remettant correctement son T-shirt, toute personne normal aurait une peur bleue de Thomas à cette instant, mais elle, elle savait qu'il s'inquiétait pour rien. Elle se releva et s'adossa au dessus de lit en passant une main dans ses cheveux.

–Déjà si je suis ici c'est parce que je t'ai fais une petite blague, tu n'aurais jamais eu cette réaction si tu avais regardé dans ta boite aux lettres avant de partir pour ta virée. Et du coup comme je t'ai pas vu revenir, je me suis endormie.

Elle se gratta la gorge pour ne pas s'énerver face au mot que son frère avait employé.

–Ensuite, je ne suis pas une pute, mais une mannequin et je n'ai jamais dis que j'arrêtais. C'est un métier comme un autre et surtout, je fais ça pour le plaisir ! Merde j'aime ça qu'est-ce que ça peut te faire et d'ailleurs si j'ai envie de me taper quelqu'un j'ai bien le droit non ? Tu le fais bien dès que tu le peux toi non ?

Alea soupira juste avant de passer la porte, elle lui dit:

–Oh et pour info, je ne suis plus vierge et j'ai déjà couché avec quelqu'un!

Elle se dirigea ensuite vers la cuisine pour aller prendre un verre, elle regarda dans les placards de son frère et trouva ce qu'elle voulait, un peu d'alcool pour passer à côté de la conversation que son frère voulait avoir !


Dernière édition par D. Alea De Chester le Sam 28 Mai - 22:26, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Le passe temps ne fait pas le moine } D. Aléa De Chester   Le passe temps ne fait pas le moine } D. Aléa De Chester EmptyLun 9 Mai - 12:54


❝Le passe temps

ne fait

pas le moine ! ❞
- Aléa & Thomas -
Quand le Roi des chat n'est pas là les souris dansent ... mais les autres chats aussi !

Se pinçant l’arête du nez, Thomas essayait de garder son calme alors qu’il pouvait sentir la provocation dans la voix de sa sœur. Il savait qu’elle appréciait particulièrement le rendre chèvre, mais lui, ne serait pas comme Théodore à perdre son sang-froid. D’accord c’est ce qu’il était presque en train de faire, mais il fallait avouer qu’il y avait aussi de quoi. Non, il allait se reprendre en main, souffler un bon coup et il lui dire par A+B pourquoi il n’aimait pas ça. Levant un sourcil, cette histoire de boîte à la lettre commençait à lui courir sur le haricot. Il n’allait pas non plus l’a regardé chaque minute de chaque heure de la journée. Il l’avait fait ce matin en partant travailler, connaissant l’heure à laquelle le facteur passait et c’était amplement suffisant. « Tu n’avais qu’a m’envoyer un mail alors si c’était si important … excuse-moi de n’être pas accroché à ma boite au lettre comme une moule à son rocher. » Son ton était purement sarcastique, comme s’il lui faisait la leçon de ne pas être non plus à la hauteur concernant les blagues. Oh il savait qu’Aléa avait bien été entraîné, après tout elle l’avait choisi lui plutôt que son frère droit dans ses bottes, ce qui prouvait que niveau filouterie elle en connaissait un rayon, mais elle avait sans doute encore beaucoup de chemin à parcourir avant de dépasser son maître Jedi. « Puis quand on veut réussir un coup, on n’attend pas que ce soit l’autre personne qui fasse en premier le mouvement qui l’a plongera dans l’effroi. On l’a conduit par la main, jusqu’à sa propre perte. »

Attrapant un pantalon de jogging ainsi qu’un caleçon propre, il se retourna vers la jeune femme, qui lui expliquait selon elle, la différence de ce qu’elle faisait. « Ah ouais ? T’es sûr de ça ? Pourtant tu es bien jeune pour avoir Alzheimer, et tu n’as pas reçu de choc violent pour oublier les propos que tu m’avais dit quand nous étions à New York. » Elle lui avait promis d’arrêter le mannequinat quand elle avait réussi ses études tout comme lui, avait promis d’arrêter ses petits trafics. Certes Aléa n’était au courant de rien vis-à-vis de ça, mais Thomas avait tenu sa contre promesse silencieuse, alors qu’il pensait qu’elle faisait de même. « Non ce n’est pas pareil ». Son ton était redevenu dur aux propos de la jeune femme. Comment pouvait-elle dire une chose pareille … C’était incontestable qu’elle avait raison, il n’avait aucun droit sur sa vie privée, mais ce qu’elle ne comprenait pas c’est qu’il se sentait responsable d’elle dans le sens où, si quelque chose venait à lui arriver, il ne s’en remettrait pas forcément.

« Oh ça je m’en doutes, tu as été à bonne école. » Son sourire narquois voulait tout dire alors qu’il l’a voyait partir dans la cuisine. Se déshabillant, il pensa alors que la douche pourrait bien attendre encore quelques heures plus tard. Enfilant rapidement son pantalon de jogging, il passa aussi un tshirt par pur décence. Suivant le même chemin qu’Aléa quelques minutes avant, il ouvrit la porte du frigo pour s’emparer du grand bidon de lait frais. « Ne me prends pas pour plus bête que je ne le suis déjà avec toi. Je me doute bien que tu n’es pas faite pour être une nonne, avec la famille que tu as. » Se servant un grand verre de lait, il regarde quelques instants la surface lisse du liquide avant de s’en délecter, passant ensuite sa langue ses ses lèvres, récoltant la moindre goutte. « Ce que tu ne comprends pas, c’est que nous vivons dans un monde de prédateur et c’est l’idée que l’on puisse te faire du mal, que l’on puisse abuser de toi qui me révulse. » Il avait vu la réaction de ses compagnons de beuverie quelques heures plutôt quand ils étaient tombés sur ses photos, et une boule dans son estomac se forma immédiatement alors qu’il empoignait plus fortement son verre. « C’est vrai, je n’aime pas ‘ta passion’ du mannequinat parce qu’elle te transforme en un simple bout de viande alors que tu vaux mieux que ça. » Levant son regard du verre, il planta ses deux iris bleues dans celles, marrons d’Aléa. « Je sais que tu penses qu’il y a deux poids de mesure avec moi, que d’un côté je te dis ça mais que de l’autre je réalise envers les autres les reproches que je te fais. Or c’est justement là la différence. Les autres ne sont pas toi et elles ne le seront jamais. Oui c’est injuste, cruel, tout ce que tu veux mais c’est la vie. Nous sommes des prédateurs, autant les hommes que les femmes si tu veux mon avis, ce qui veut dire que nous chassons des proies, des jolies petites proies comme toi et c’est ça que je ne supporte pas. »

Parler comme ça, de prédateurs et de proies lui rappelait beaucoup son père, ce qui ne fit qu’accentuer son mal être. Il avait tout sa vie essayé de mettre une distance entre lui et le patriarche des De Chester, mais il fallait avouer qu’il était beaucoup plus proche de cet homme d’affaire redoutable qu’il ne voulait le croire. « Tu peux comprendre ça quand même, que je n’aime pas quand mes amis disent qu’ils veulent te choper par tous les trous, que tu donnes l’air d’une sacrée cochonne. Enfin Aléa, c’est normal que je me mette dans cet état, et même si c’est la vérité… » Il leva la main en direction de la bouche de la jeune femme, pour lui mimer qu’il ne voulait pas du tout savoir si c’était la vérité, ayant déjà du mal à parler de ça «… ce n’est pas agréable, soyons poli n’est-ce pas, quand on parles en ces termes de sa petite sœur. » Il avait l’impression de se répéter, de dire les mêmes choses mais en utilisant juste des synonymes, comme si la blonde devant lui faisait exprès de ne pas comprendre ses propos. Il ne pouvait pas être plus clair, et à part lui faire un dessin, il ne voyait pas comment lui dire ce qu’il ressentait. « Et puis, me dire que tu n’es plus vierge, c’est pas vraiment un scoop. J’espère juste que tu prends bien tes précautions … » Mon dieu, faire la morale avec un ton aussi paternaliste lui était insupportable mais c’était selon lui, un mal nécessaire. Des images de petits blonds défilaient dans sa tête, non sa sœur était bien trop jeune pour avoir des enfants surtout avec un inconnu et il préférait que ça soit lui, qui lui fasse la leçon plutôt que leur patriarche. « Oh ça va, tu sais très bien que si c’était avec père que tu aurais eu cette discussion tu te l’aurais joué beaucoup moins cool… » Si elle aurait été encore vivante pour en parler. Non c’était plutôt lui qui aurait pris à la place d’Aléa, et d’ailleurs, il aurait certainement préféré.



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MessageSujet: Re: Le passe temps ne fait pas le moine } D. Aléa De Chester   Le passe temps ne fait pas le moine } D. Aléa De Chester EmptyDim 29 Mai - 0:19

Le passe temps ne fait pas le moine × ft. Alea & Thomas




La jeune femme se contenta de lever les yeux au ciel, certes il n'était pas collé à sa boite aux lettres, mais faire du mannequinat n'était pas aussi la mort. Après tout c'était un métier comme un autre et puis ce n'était que des petites missions de fins de mois. Ce n'était pas principalement son métier. Une seconde fois, elle leva les yeux au ciel, ensuite seulement elle se permit de ricaner en buvant une gorgée de ce bon whisky.

–Désolé de n'aimer que les petites blagues et pas la manipulation.

Elle savait que son frère ne faisait pas des trucs tout le temps clair, elle savait qu'il y avait anguille sous roche, mais elle ne disait rien, alors Aléa ne comprenait pas la fixette de son frère sur cette partie de sa vie. « Heureusement que je ne couche pas pour de l'argent parce qu'il serait cap de me mettre dans une tour jusqu'à ce que mort sans suive. » Elle sourit en se souvenant de sa promesse, mais elle ne lui parla pas des doigts croisés dans son dos, il lui dirait que c'était puérile et que ça ne marche pas. Sauf qu'elle savait d'avance qu'elle continuerait même s'il n'était pas d'accord avec ça. Elle ferait juste en sorte de lui dire le jour de la sortie du magasine. Il ne pourra pas arrêter la vente non plus comme ça.

–Et qu'est-ce qui te dit que ce n'est pas moi qui abuse des autres hommes ? A ce que je sais cette partie de là de ma vie tu ne l'as connais pas alors ne t'avise surtout pas à dire des choses que tu ignores.

En soupirant violemment Alea posa brutalement le verre encore plein sur la table. Elle en avait marre de cette idée stupide qu'il avait de vouloir la protéger contre tout le monde. Elle n'était pas stupide et surtout de par son métier elle savait analyser les gens, assez du moins pour ne pas se faire avoir. « Heureusement que Théo n'est pas là parce que sinon ce serait une double engueulade qu'on aurait. N'empêche que j'aurais aimé savoir si Thomas aurait réellement était du côté de Théo. Il aime tellement faire le contraire de lui que ça pourrait être marrant qu'il soit de mon côté alors qu'il n'est pas d'accord avec ce que je fais. »

–Justement tu n'es pas mon père, ni même mon frère, tu es mon cousin ! Alors s'il te plaît arrêté de penser que je ne peux pas me défendre toutes seuls, j'ai grandi avec deux fous comme toi et Théo je pense pouvoir me débrouiller toute seule.
Elle passa une main dans ses cheveux, les emmêlant encore plus.

–Et puis merde laisse les autres parler, tu t'en fous t'en qu'il ne m'ont pas baiser ! Après tout tu sais très bien que jamais jamais j'irais avec un type dans ce genre ! Et encore moins avec un de tes potes, se seraient vraiment trop bizarre. Passons un marché d'accord ? Tu ne parles pas de tes conquêtes ou de ce qu'il se passe au club et je ne te parle pas de mes missions mannequinats. Si tu les trouves et que tes potes disent des trucs salaces, fait comme si tu ne les entendais pas. Comme ça je peux faire ce que je veux et tu peux faire ce que tu veux !

La blonde le regarda, elle voulait qu'il dise oui. Après tout c'était un marché honnête … en partie vu qu'il ne lui parlait jamais de ses conquêtes d'un soir.
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MessageSujet: Re: Le passe temps ne fait pas le moine } D. Aléa De Chester   Le passe temps ne fait pas le moine } D. Aléa De Chester EmptyJeu 9 Juin - 18:23


❝Le passe temps

ne fait

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Oh, elle jouait à ce jeu-là, elle jouait à l’enfant gâtée piquant une crise dans un magasin de bonbon et ne comprenait pas le sens de ses paroles, alors il serait sans pitié. Certes, il aimait Aléa comme si elle était sa véritable sœur, mais après tout, comme elle venait de lui balancer à la figure, elle n’était que sa cousine, alors s’il elle voulait retourner à cette place, il pouvait très bien l’y remettre immédiatement. Cette pensée lui faisait mal, elle le déchirait même intérieurement, mais il n’avait pas d’autres solutions. Les paroles qu’elle débitait depuis tout à l’heure était hors de propos. Même si, il l’a « protégé » comme il lui avait dit du monde extérieur, il ne voulait pas connaître sa vie privée. C’était d’ailleurs ça qu’elle n’arrivait pas à saisir. Pourquoi n’avait-il pas envie de l’à voir à moitié nue dans les magazines ? Outre pour sa dignité perdue ? Parce qu’il ne voulait pas entendre des choses salaces à son propos. Oui, pour lui sa sœur ne devait pas être vu comme un bout de viande, et il avait encore moins envie de savoir si elle avait des relations sexuelles avec des blonds, des bruns, des gros etc… « Très bien. » Son ton était calme, comme si la colère qu’il avait piqué quelques instants auparavant n’avait jamais existé. Et ça, c’était dangereux, comme le calme avant la tempête.

Ses sourcils s’arquèrent à l’évocation d’un marché, et se voutèrent quand il entendit qu’elle parlait de ses propres conquêtes. Alors là, c’était vraiment le pompom sur le marin, la cerise sur le gâteau. Jamais oh grand jamais, Thomas n’avait évoqué ces relations avec sa famille, si bien qu’a une époque, Théo’ pensait qu’il était encore puceau. Il avait toujours été d’un pudique presque maladif, secret et inaccessible sur ce qui le concernait de près ou de loin. C’était presque à croire qu’il faisait signer une clause de confidentialité avec les personnes qui entretenaient une relation avec lui. Les informations qui circulaient étaient parce qu’il avait bien voulu les dévoiler mais c’était tout. Seuls quelques amis privilégiés qu’il avait en haute estime comme Elliot, Julianna et César connaissaient son intimité et ça s’arrêtait là. Même ses amis « courants » qu’il fréquentait pour sortir, où même au travail ne connaissaient pas les détails croustillants et heureusement. En fait, le psychiatre s’était donné en point d’honneur de sa vie de ne pas l’a divulgué et cela resterait comme ça pendant encore longtemps. Ne pouvant s’empêcher de rigoler, il posa sa tête sur sa main. « Pourquoi ferais-je une chose aussi stupide ? »

Continuant de rigoler tout en fixant la jeune femme, cette dernière pouvait cependant voir que dans ces yeux bleu lagon, une tempête était en train de se déchainer. « Et regardes, je te laisse parler en plus. » Comme un chat, le roi même, chose qu’il était mais qu’il ignorait, Thomas allait louvoyer, jouer avec sa proie avant de l’étouffer. Après tout, c’était Aléa qui avait commençait, elle avait voulu faire pareil, vu qu’elle aussi était un felin en ignorance, mais l’homme était plus fort qu’elle. « Mais je suis d’accord, la situation ne peut plus durer. » Poussant un petit soupir, mimant qu’il était désolé alors qu’en réalité, une fois passé son état d’âme d’y il a quelques secondes, il aurait au moins ce poids en moins sur la conscience. « On ne va pas passer un marché, car si on fait ça, il faudrait que j’y ai quelque chose à gagner, ce qui n’est pas le cas. » Se redressant un peu, il fit craquer ses doigts avant d’attraper son verre de lait et d’en boire un gorgé. « Tu veux te débrouiller seule ? Tu veux vivre ta vie ? Très bien. Tu vas le faire. » Parce que Madame pensait qu’elle ne vivait pas déjà une vie révée ? Elle avait un toit sur la tête, un bon métier, des revenus décents et une famille certes un peu loufoque avec ses secrets mais qui l’aimait. Elle avait vu et vécu des choses extraordinaires parce qu’il avait bien voulu l’amener avec lui dans ces escapes. Lui et lui seul, lui avait dit oui pour qu’elle vienne à New York faire ses études, et par la suite dans les voyages qu’ils avaient pu faire. Et elle le remerciait comme ça ? Faire ce qu’elle voulait ? C’était grâce à lui qu’elle était là, si elle avait dû suivre ce que son père lui disait … Ah cette pensée, Thomas rigola à nouveau, mais plus durement. « Comme si tu ne faisais pas déjà ce que tu voulais … mais passons. On va établir les choses maintenant. J’irais à la banque fermer le compte que je t’avais offert pour ton anniversaire, et je retirerais bien évidemment tout l’argent et n’en mettrait plus. Comme ça, tu auras une bonne raison supplémentaire d’en gagner par ton mannequinat. Mais ça, ce n’est qu’un détail.»

Se levant doucement, réajustant son tshirt, tic qu’il avait pris avec ces chemises, il marcha dans la cuisine, autour d’Aléa. « Le véritable changement sera que je te laisserais tranquille, vraiment tranquille. Vis ta vie, fait ce qui te plait, je m’en fiches. Tu as raison, tu es une grande fille, alors vole de tes propres ailes mais je te préviens, s’il t’arrive le moindre pépin, même la plus petite chose insignifiante, tu n’auras pas intérêt à venir te plaindre. De toute façon, ça va être très simple, je ferais comme si tu n’existes pas, comme si tu n’as jamais existé. Après tout je ne m’intéresserais pas à la vie d’une inconnue. C’est ça que tu veux, j’accèdes ainsi à ta requête. » Froid comme la roche, mais pourtant aussi doux qu’un agneau, Thomas avait été comme ça. Il pouvait dire des horreurs, briser des cœurs, mais en réalité c’était tout sauf pour faire du mal. Psychiatre, il connaissait les arcanes de l’esprit humain. Faire quelque chose pour dire son contraire était une chose vieille comme le monde mais qui marchait à chaque fois. Il connaissait Aléa comme s’il l’avait faite, et même si couper les ponts lui provoquait des tremblements tant l’angoisse était forte, il faisait ça pour son bien, sans savoir que véritablement après la levée de la malédiction ça ne serait plus des paroles en l’air. « D’ailleurs ça commence maintenant. Si tu veux bien te donner la peine de sortir de chez moi. » Tendant le bras vers la porte, son sourire masquait à la perfection la tristesse qui l’avait envahi quand il lui avait bien fait comprendre qu’a partir de maintenant il se fichait totalement de ce qu’elle pouvait bien faire. C’était dur, et il avait du mal à rester comme ça, aussi insensible et froid et c’était pour ça qu’il l’a faisait partir. Pour qu’il puisse se retrouver seul avec lui-même, pouvant réfléchir, se maudire et être en colère pour ce qu’il venait de faire.





TO BE CONTINUED ...

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