"be brave" sat

♔ T'étais qui, dans ton conte? Sinbad.
♔ Sinon, tu as combien d'années au compteur? 33 ans.
♔ Tu viens d'où ? Syracuse.
♔ Et tu faisais quoi là bas ? Pirate, pour le meilleur comme pour le pire.
♔ Et ici, tu fais quoi maintenant ? S’ennuyer n’étant pas un métier, je désespère devant ce lac insipide en donnant des cours de théâtre, c’est excessivement fatiguant je le concède.
♔ Et quoi...Tu as rencontré le grand amour ou pas? Oui, Marina.
♔ Première ou deuxième vague? Deuxième.
♔ Tu fais parti de quel groupe? Audacieux
♔ Sinon, tu sais que tu as de beau yeux? Ils ressemblent à ceux d’Orlando Bloom

♔ On sait que tu es beau déjà, mais tes autres qualités, c'est quoi ? Ahah, mes qualités ? Elles sont subjective et ont tendance à changer d’une personne à l’autre. On me targue d’être courageux, du moins quand je sans que l’issue me sera favorable. L’on me dit aussi loyale, ce qui est sans doute la qualité que je reconnais le plus. Malin, ou sournois, cela dépend encore une fois des bouches. Aventurier, intrépide et persévérant, ce sont autant de qualité qui font de moi un pirate, ou une tête à claque.
♔ Dis donc toi! Tu n'es pas parfait non plus! Dis nous tes défauts: Arrogant ? Manipulateur ? Imbue de ma personne ? Sarcastique ? Ambitieux ? Oui, je suis vraiment le genre de personne que l’on aime détester.
♔ Quelles sont les choses qui te donnent de la force ? Ceux qui font raisonner mon coeur. Mon équipage, mes amis, Marina, ils sont tous capable de réveiller en moi une force et un courage que je ne me connaissais pas. Je donnerais ma vie pour eux, je me sacrifierais si je pouvais leur donner ne serais-ce qu’un peu plus de temps. Je ne suis fidèle qu’à ceux qui me le sont, et je me nourris d’eux pour franchir toute les difficultés. Je suis un pirate loin d’être sans coeur lorsqu’il est question de ceux que je considère être ma famille.
♔ Mais t'as des faiblesses, comme tout le monde ? Je fonce souvent tête baissé, et même si je réussis souvent à m’en sortir, je suis trop impulsif pour mon propre bien. J’ai plus d’une fois manqué d’y laisser des plumes faute de patience ou en visant trop haut. Et puis, ma force fait aussi ma faiblesse, si je suis en mesure de déplacer des montagnes pour mes proches, je sais aussi qu’ils sont ma plus grande faiblesse.

Je n’ai jamais vraiment été un modele de quoi que ce soit. Au contraire, si l’on avait voulu me catégoriser, j’aurais été de ceux à qui l’on ne pouvait pas faire confiance. Je suis né et j’ai grandi dans la vie, ne comptant que sur moi-même durant de nombreuses années. Et puis, après une enfance faite de larcins et de mensonges, je fis la connaissance de Protéus, fils du roi et prince. Il était sans nul doute différent de moi, bien plus que tout ce que l’on aurait pu croire, mais il devint mon meilleur ami, celui qui mit les choses en perspective. Il était en quelque sorte inspirant. Il me fit grandir, et je lui permis de se décoincer un peu, soyons honnête. Ma vie serait sans doute devenu bien différente si j’étais resté à ses côtés, mais comme tout bon prince, il fut promis, Marina. La première fois que je la vie fut en quelque sorte la mise à mort de mon amitié avec Protéus. J’aimais cette femme, elle était si… Mais mon meilleur ami lui portait les mêmes sentiments et il m’était impossible de m’opposer à lui. Je réussis à me faire croire que j’étais celui des deux qui serait toujours plus à même de se trouver une compagne, que j’étais celui des deux qui pourrait sans aucun problème s’enticher d’une autre pour la nuit. J’étais libre de mon destin comparé à lui et c’est ainsi que je disparu du jour au lendemain. Je n’avais pas besoin d’attache, je n’avais rien à prouver. Volant un navire dans le port, j’étais parti seul sans réellement penser à l’avenir, sans regarder derrière moi. Juste moi et la mer.

Les années qui suivirent me permirent de rencontrer bon nombre des hommes qui constituèrent mon équipage. Mais aussi des amis. Nous lançant dans les quêtes les moins raisonnables. Pour la gloire ou pour le challenge, quelque soit la raison, nous étions sans nul doute les moins prévisible de tous. Je ne comptais pas passer ma vie à naviguer, mais je souhaitais pouvoir gagner suffisamment pour refaire une vie, luxueuse, sans pareil. Je voulais être un prince dormant dans son or. Les temps ne furent toutefois pas les plus beaux. Beaucoup d’impétuosité qui nous conduire plus d’une fois sur les rives d’une plage sans navire à faire naviguer. Mais aucuns de ces problèmes ne mit fin à notre envie de continuer.

Les choses basculèrent néanmoins lors de notre dernière mission. Le mauvais navire sans doute, le mauvais larcins. Mais le navire que l’on prit en chasse ce jour la contenait un trésor qui nous échappé de beaucoup. Le livre de la paix, et Proteus. Si le premier ne me disait rien, revoir mon viel ami ne manqua pas ne me tétaniser. Faire face à ce que l’on avait fuit durant des années n’était guère plaisant. Toutefois nous n’avions pas été les seuls à projeter un tel crime, car le navire fut rapidement prit d’assaut par une pieuvre géante qui m’attira avec elle dans les profondeurs abyssales. Je crus mourir, réellement, mais l’ange de la mort qui se présenta à moi avait plus d’une déesse que d’un tas d’os. Elle avait ce côté dangereux qui aurait pu en faire reculer plus d’un, dont moi, mais ce qu’elle me dit… J’avais réellement envie de la défier, d’être plus malin qu’elle sans doute. J’avais envie de jouer sur un échiquier vivant avec cette déesse. Fort mal m’en prit, car lors de mon retour à la surface, je fus reconduit à Syracuse, cité que je n’avais pas vu depuis tant d’année. Mon objectif était claire, mais la vision de Marina le fut bien plus encore. J’aurais pu trahir mon meilleur ami pour démontrer ma supériorité à une déesse mais elle, non. Je ne pouvais pas. Reculant avant d’avoir était trop loin, je mis de côté Eris le temps d’une nuit avant de me réveiller dans une cage. Le livre avait été volé durant la nuit et j’étais certain de n’y être pour rien contrairement à ce que les gardes venaient d’avancer. Mais comment croire un pirate qui avait chercher à voler ce dernier la veille ? Je savais qu’Eris y était pour quelque chose, après tout un humain ne pouvait décemment pas s’en sortir si facilement, mais je ne pouvais pas le prouver, et avouer son existence reviendrait à avouer que j’avais voulu voler se livre.

Pourtant Proteus prit ma place, se portant garant de quelque chose qui ne pouvait pas prouver. L’on me donna sept jours pour retrouver le livre, choses que je ne comptais pas tenir. En fait dès mon arrivée sur le bateau, la peur me prit les entrailles et mon premier réflexe fut de fuir. Je voulais protéger mon équipage et Proteus… J’estimais qu’il ne tuerait pas un prince… Malheureusement ma retraite fut coupé par Marina qui voulait défendre son futur époux de ma fourberie. Bien lui en prit car elle finit dans un premier temps cloitré dans une cale.

Je n’arrivais pas à faire correctement face à Marina, mais elle avait eu le mérite de me faire ouvrir les yeux, je devais essayer de sauver le prince, de faire plus. L’aventure commença alors, une aventure qui manqua de nous tuer une bonne dizaine de fois, mais à aucun moment je ne cessais d’y croire. A aucune moment l’on s’arrêta. Plus nous avancions, plus le plan d’Eris se dessinait. Mais je ne pouvais rien dire. J’étais pieds et poings lié à cette quête, à ce bateau, à Marina. Je ne pouvais pas l’oublier, et je ne pouvais pas la décevoir. Finalement nous arrivâmes au Tartar, nous avions presque touché du doigt la victoire, mais tout cessa.

En une fraction de seconde l’on arriva dans cette ville terne et froide, dans cette ville sans saveur, dans des tenues étranges, dans un monde étrange. Nous ne savions pas à quoi nous attendre. Je ne savais pas quoi faire ici et même si les lieux semblaient petit, la désorientation ne me fit retrouver personne, hors mis Eris. Pourquoi de tous il fallait que ce soit elle ? Pourtant elle était la seule à savoir d’ou nous venions, la seule qui serait sans doute assez puissante pour nous en sortir. Je ne savais pas si je pouvais lui faire confiance, après tout il fallait jouer sur les mots avec elle. Mais elle était ma seule solution. Ma seule solution pour sortir d’ici, trouver Marina et prier pour que Proteus ne soit pas resté la-bas, qu’il ne soit pas mort.

En arrivant ici, je fus surpris d’être attendu au port. Pensaient-ils sérieusement que j’allais travailler dans un port ? Dans un port de lac ? Sérieusement ? Non, quitte à laisser à vie se foutre d’elle, je préférais encore jouer de ce monde et ne rien faire de très fatiguant. Comme Professeur de Théâtre comme ils l’appellent ici. Peu de monde, peu de travail, et la possibilité de porter un masque toute la journée. Ce monde est à mourir d’ennuie et je compte bien en partir.

♔ Ton pseudo ou ton prénom? Kiwi.
♔Ton age: 24 ans.
♔ Double-compte, si oui lequel Non.
♔ Comment es-tu arrivé(e) là FB.
♔ Tu penses être là souvent Pour le moment mon activité risque d’être limité jusqu’au 19 Juillet pour cause de travaux/déménagement/mariage, mais j’ai pas su repousser mon inscription.
♔ Tu le trouves comment notre forum? Abordable.

Codage par Rozenbrez sur Never Utopia.