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 Pitié...Faîtes qu'il se taise! |César

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MessageSujet: Pitié...Faîtes qu'il se taise! |César   Pitié...Faîtes qu'il se taise! |César EmptyJeu 12 Mai - 17:54



   
   César & Eris
   Pitié...Faîtes qu'il se taise!

F
outue ville.  Foutue époque, foutue tout!  Eris se promenait dans Storybrooke, découvrant cet univers qu’elle ne connaissait point. Autant le dire tout de suite, rien ici ne lui plaisait. Trop de pseudo héros concentré dans une si petite ville. Et impossible de faire quoi que ce soit, ses pouvoirs étaient bridés. Si elle mettait la main sur le petit enfoiré qui avait osé faire ça, elle lui ferait payer cher, très cher même, cet affront. Elle, une divinité, privée de ses pouvoirs. Par chance, elle n’était pas la seule dans ce cas. Son logeur, Hades, vivait le même calvaire, comme beaucoup d’autre. Cela le rendait d’ailleurs assez irritable par moment.

Comme en ce jour. Le dieu des enfers grognon, Eris avait décidé de l’abandonné tout seul chez lui et de partir, après lui avoir pris quelques billets. Hors de question de vaguer dans la ville sans argent. Elle avait sélectionné une robe noir et classique, être parmi les mortels insignifiants ne voulait pas dire qu’elle devait spécialement s’habiller de façon aussi banale qu’un jeans et un t-shirt. Non, hors de question. Elle resterait glamour, un petit défaut des déesses : leurs superficialités. Eris n’échappait pas à la règle, bien au contraire. Elle valait mieux que les habitants d’ici et comptait bien le montrer. Méprisante, arrogante… Puis soudain une idée germa dans son idée. Alors qu’elle se promenait en observant la tranquillité des rues, l’idée d’y mettre le chaos subtilement émergea dans son esprit. Un grand sourire se dessinait sur ses lèvres. Oh oui, il était temps qu’elle se mette au travail plutôt que de rentrer chez elle. Nouveau monde, nouvel endroit de jeu. Voilà comment elle devait voir les choses : positivement !

Etape numéros un : se renseigner. Quoi de mieux qu’un bar pour ça ? Rien à son sens. Les gens bourrés parlaient plus facilement, surtout les pauvres hommes face à une belle femme. Race faible que ces hommes, n’est-ce pas ? Et dire qu’ils sont considérés comme le sexe fort. Fort en connerie sans aucun doute, mais voilà bien leur seul force. Naturellement, elle entra dans l’établissement, jugeant du regard le potentiel de cet endroit. Il semblait bondé. Parfait. Au loin, une table semblait libre, elle s’y dirigea, faisant au passage de l’œil a certains hommes qu’elle qualifiait de robuste, l’un d’eux viendrait bien la voir et lui donner ce qu’elle souhaite ? N’est-ce pas ?

Après s’être assise et avoir commandé un verre, un homme s’approchait. Parfait selon elle. Seulement voila, elle ne voyait pas encore le calvaire que cet homme allait lui faire subir…
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WILDBIRD
 
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MessageSujet: Re: Pitié...Faîtes qu'il se taise! |César   Pitié...Faîtes qu'il se taise! |César EmptyVen 13 Mai - 18:15




Comment qualifier le weekend ? Juste génialiscisme selon César, presque aussi fabuleux que lui s'il voulait pousser le vice du narcissisme à fond et ce qu'il ne manquait jamais de faire d'ailleurs, c'était le moment où il pourrait faire ce que bon lui semble et surtout ne pas avoir à se lever le matin pour aller à la radio. Bien sûr, il aimait ce qu'il faisait, raconter des salades – haha – c'était sa grande passion parce qu'il savait pertinemment qu'on l'écoutait, mais il avait aussi une couche de flemme qui faisait qu'il aimait passer sa journée cloîtré dans son lit à se baver sur la main. Un trait de caractère encore plus amplifié depuis la fin de la malédiction, moins il en faisait mieux il se portait, car après il avait été empereur dans une autre vie et il avait été habitué à ce qu'on s'occupe de lui. Des choses qu'il savait parfaitement faire avant de retrouver la mémoire lui paraissaient aberrantes qu'il les réalise, comme par exemple le fait d'aller faire les courses en compagnie des prolétaires, au point d'être redevenu la véritable diva du passé. Mais pour l'heure l'animateur radio avait décidé de laisser tout ceci de côté, de reporter les doléances du commun des mortels pour des affaires qu'il jugeait d'une importance capitale et royale, décidé à faire la fête jusqu'à pas d'heure et de dépenser sans compter encore une fois le peu d'argent qui pouvait se trouver sur son compte qui se trouvait déjà dans le rouge depuis une dizaine de jours. Il n'avait aucune notion de la valeur de l'argent, toute sa vie il avait été un pourri gâté dans un sens et il avait toujours vécu au-dessus de ses moyens, et estimait qu'en tant que grand et sublime empereur il n'avait aucune raison de s'attarder sur ce point. Le futur bâtiment bientôt à la mode n'étant par encore prêt, ayant entendu d'un carré VIP qu'il comptait investir dès l'ouverture de la boîte de nuit, il faudrait se contenter du Rabbit Hole même s'il était indéniable à ses yeux que sa simple présence ferait grimper la côte de l'endroit. Ah que la gloire et la célébrité sont parfois lourdes à supporter, le nombre exponentiel de ses chers followers ne pouvait qu'en témoigner, mais il était selon lui de son devoir que d'accomplir cette tâche avec la plus grande dignité et devoir qui l'incombait. C'est pour cette raison, inventée de toutes pièces par son esprit nombrilisme, qu'il se devait d'être rayonnant et éclatant auprès du peuple.

Chemise noir pailletée en reflet, jean sombre en simili cuir qui lui faisait un cul d'enfer d'après lui, cheveux coiffés en mode décoiffés, tubes en collier fluorescent accrochés autour du cou, batterie de portable rechargée à fond, il était fin prêt pour passer une nuit des plus agitées et démentielles. Après tout, la tenue est quelque chose de primordiale et de très important, encore plus lorsqu'on vient observer l'histoire de César dans son royaume. Sa véritable force mais aussi sa perte, n'arrivant pas à une exception près à porter deux fois les mêmes vêtements, rien n'a jamais eu autant d'importance pour lui que ses penderies pleines à craquer. Ou peut-être une belle poitrine. Il avait cette réputation, totalement fondée pour le coup, d'être pas mal coureur de jupons sur les bords même si de son côté il préférait dire bienfaiteur de ses dames. Sortir au Rabbit Hole n'était donc pas  qu'une simple occasion de se faire voir, sachant pertinemment n'avait aucunement besoin de ceci pour être populaire, mais c'était là aussi l'opportunité de pouvoir approcher de belles donzelles et de préférence avec des proportions de déesses. L'empereur était superficiel après tout, il aimait les belles choses sans trop se poser de questions, ses goûts l'étaient tout autant tout en allant parfois dans le kitsch. Entrant dans le bar, relevant dignement la tête tout en offrant un sourire charmeur à toute l'assemblée présente, il fit un tour d'horizon qui le déçu quelque peu. Rien de vraiment intéressant, ne pouvant s'empêcher de commenter sur son compte Twitter qu'heureusement qu'il était arrivé pour relever le niveau de cette fête catastrophique, venant s'accouder rapidement au comptoir pour venir commander un cocktail qu'il fit mettre sur son ardoise longue comme un bras si ce n'était nullement plus. Rien de très folichon dans le coin, sirotant son verre tout en fredonnant légèrement la musique qui pouvait passer en fond sonore, sûrement qu'après plusieurs grammes d'alcool les choses seraient beaucoup plus folles. Il l'espérait en tout cas, sinon il ne mettrait pas longtemps à lever le camp et aller embêter une connaissance, jusqu'à ce que ses yeux se posent sur une créature de rêve au point de manquer de s'étouffer avec sa boisson.

Oh Mama mia ! Il n'avait jamais vu une telle bonasse du genre, elle avait tout ce qu'il faut et où il faut, elle était une parfaite inconnue car il s'en serait forcément rappelé. Surtout ses deux copains au balcon. César pouvait voir qu'il n'était pas le seul à avoir remarqué cette perle, en  même temps c'était un peu comme un sublime bijou entouré de fumiers – lui aussi était un précieux bijou, mettant au plus vite son plan d'action. L'aborder, lui parler, l’emballer. Quoi de plus facile ? Il avait un tel charisme, se demandant parfois le matin comment il faisait pour ne pas tomber amoureux de lui-même en voyant son reflet, qu'il était sûr d'aisément arriver à ses fins. Il commanda un autre verre qu'il prit en main, comptant bien l'offrir à cette délicate et ravissante plante, s'avançant vers elle tout en ignorant royalement les autres types qui pouvaient baver aux alentours. Premier arrivé, premier servi après tout, c'était comme pour les soldes. Et dans ce dernier domaine il était un as, un fier et véritable combattant qui ne reculerait devant rien pour avoir son haut, mettant autant d’ardeurs en ce qui concerne les femmes. Il était sûr qu'elle allait le trouver fabuleux, elle tomberait si aisément dans ses bras s'il lui offrait un pas de danse même s'il était convaincu de nullement en avoir besoin, tout le monde était obligé de l'aimer après tout. Il vient s'asseoir face à elle, sans la moindre gêne et comme si c'était bien lui qu'elle attendait depuis tout ce temps – ça ne pouvait être autrement après tout même si elle ne le savait pas encore, voyant que la marchandise est encore plus appétissante vue de près. Décidément elle lui plaît de plus en plus, même si la magnifique robe moulante qu'elle puisse porter n'en montre pas suffisamment, venant poser devant ses beaux yeux le verre qu'il avait commandé pour elle. Aucun doute que si elle n'avait pas été à son goût il aurait fait demi-tour, trouvant le prétexte qu'il s'était trompé de table ou autres, sans lui laisser l'alcool. Souriant à son adresse, lui présentant son plus merveilleux profil même s'il se trouve être parfait sous n'importe quel angle qu'on peut le regarder, le mode dragueur était enclenché.

« Une si jolie demoiselle comme vous ne devrez jamais être seule, c'est pourquoi je me permets avec mon ami la vodka pomme de venir vous accompagner. Je suis César, le grand animateur vedette de la station de radio de Storybrooke, vous avez dû entendre parler de moi j'en suis sûr. Ou même m'entendre parler pour le coup. Je sais que c'est souvent impressionnant de rencontrer une célébrité en vrai, mais ne soyez pas timide je suis presque comme tout le monde. En plus exceptionnel bien sûr. Mais dites-moi, je ne vous ai jamais vu avant ce soir, j'en suis sûr car je m'en serais rappelé surtout avec une aussi belle paire de... chaussures ! »

Il avait manqué de dire autre chose, il s'était rattrapé au dernier moment, mais après tout c'était elle qui lui agitait sous les yeux. César ne pouvait se retenir que de les admirer, tentant de garder une forme de contact visuel avec la jeune femme même si c'était assez dur honnêtement, encore plus que les lunettes de soirée qu'il avait vue en boutique dans la journée. L'atmosphère semblait plus chaude tout d'un coup, en tout cas dans sa tête ça c'était certain, buvant d'une traite le reste de son cocktail dans l'espoir de se rafraîchir les idées. Il garda son sourire charmant, il n'avait aucune raison d'être de mauvaise humeur après tout et surtout pas avec cette vue magnifique, hypnotisé par cette véritable aphrodite.

« Vous attendiez quelqu'un peut-être ? Des amies à vous ? »

Rien que d'imaginer qu'elles pouvaient être plusieurs le rendait euphorique, s'imaginant déjà qu'elles seraient toutes à ses pieds, croisant les doigts pour que son souhait se réalise.






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MessageSujet: Re: Pitié...Faîtes qu'il se taise! |César   Pitié...Faîtes qu'il se taise! |César EmptyVen 17 Juin - 14:30



   
   César & Eris
   Pitié...Faîtes qu'il se taise!

L
’individu s’installait. Pour être honnête, il était loin d’être désagréable à regarder, malgré sa tenue très…Tape a l’œil. Eris lui souriait simplement, bien loin d’imaginer qu’elle aurait dû fuir loin pendant qu’elle le pouvait encore. Tout sans exceptions semblait bizarre ici, donc sa tenue ne la choquait pas plus que le reste. Ni cette façon de s’exprimer. Hades lui avait bien dit que le langage ici était bien différent, les attitudes aussi. Qu’elle devrait se méfier des hommes et de leurs intentions…Comme si cela avait changé avec le temps. Il avait même tenté de lui faire croire que plusieurs termes étaient adorables, mais elle n’était pas née de la dernière pluie. Oh non. Elle savait quand se méfier et s’énerver et l’homme devant elle, bien qu’un air pervers accroché sur le visage, semblait inoffensif.

Soit, quand il prit la parole, elle l’écouta, l’évaluant intérieurement pour savoir si il serait utile à ce qu’elle cherchait à faire. Après avoir jeté un regard sur le verre, sans grand intérêt, elle se reconcentra sur lui. Animateur radio. Hum cette petite boite d’où les voix sortaient était donc une radio. Il y avait souvent des nouvelles, des potins, du peu qu’elle avait entendu. Oui. Ce mortel allait donc être utile. Même si ce qui sortait de sa bouche était stupide. Elle aurait pu croire avoir Narcisse en face d’elle. Toujours à se venter, à se mettre en valeur auprès de tout le monde. Un de ses descendants sans doute, personne ne pouvait s’aimer comme ça de la sorte. Hormis les Dieux et encore, pas à ce point.

« Enchanté Cesar. Je suis Eris. Disons que je fais partie des nouveaux en ville, d’où le fait que vous ne m’avez jamais vu. Et je suis désolé, mais je n’ai jamais entendue parler de vous, il en faudra donc bien plus pour m’impressionner. Mais je suis d’humeur joueuse, je vais vous laissez une chance d’accrocher mon intérêt. »

Zeus seul aurait pu savoir la bêtise qu’elle venait de faire en acceptant de donner à cet homme une chance de l’impressionner. Ce qu’elle savait déjà comme rater d’ailleurs. Lui, un mortel, l’impressionner elle, la Déesse du Chaos ? Pitié, un peu de bon sens. Sans se départir de son sourire charmeur, elle l’écouta, amusée.

« Non, je suis bel et bien seule. Je ne vous suffis pas ? Voilà qui est assez vexant. Je devrais peut-être trouver quelqu’un de moins blessant pour passer la soirée.. . »

Elle jouait, voulant voir la réaction de cet homme. Laisser échapper une aussi belle femme qu’elle était du suicide. Sauf si il était gay, dans ce cas, elle songerait à lui présenter certains Dieu ou encore Cétus ? D’ailleurs où était ce sac de poisson mort puant ? Elle n’avait pas revu son fidèle compagnon depuis qu’ils avaient atterrit ici…

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MessageSujet: Re: Pitié...Faîtes qu'il se taise! |César   Pitié...Faîtes qu'il se taise! |César EmptyMar 21 Juin - 21:44




Quelques déceptions se firent ressentir. Une nouvelle qui n'avait jamais entendu parler de lui, le grand et fantastique César qui fut empereur du royaume de Kitsch, pauvre âme en peine qu'il plaignait de n'avoir pas encore eu la chance de la connaître. Il devait réparer cette erreur, la vie de cette Éris pourrait alors enfin commencer à partir de l'instant où elle avait croisé la route du messie qu'il était, un défi de taille et dans la mesure de ses compétences il en était persuadé. Mais après tout, en y regardant de plus près, il n'y avait rien qu'il ne pouvait faire n'est-ce pas . Du moins c'est ce qu'il aimait croire, se réconfortant dans cette idée d'être presque l'incarnation d'un dieu si ce n'est plus – qu'est-ce qu'il y avait au-dessus il ne serait le dire mais l'idée était là, alors que n'importe quel individu qui viendrait l'observer un tant soit peu que dans le fond il était un flemmard invétéré qui aimait qu'on le serve et qu'il bougeait le moins possible le petit doigt. Avant la malédiction il lui suffit d'agiter une petite clochette pour avoir ce qu'il voulait, que ce soit autant pour lui essuyer la bouche parce qu'il s'était mis de la sauce partout que pour lui masser ses petits petons si délicats qui méritaient toute l'attention du monde, depuis qu'il se souvenait de qui il était vraiment ce penchant à se faire servir était revenu au grand galop et sans la moindre retenue. Mais assez parler de lui. Toute son attention était rivée sur cette mystérieuse femme, ou plutôt son décolleté qui lui montrait qu'il y avait du monde au balcon quand même, à qui il lançait des regards à moitié en coin qui se voulaient sensuels et séduisants. Technique de drague enclenchée. César se savait irrésistible, étalant ainsi un peu plus son ego et son narcissique qui frôlaient continuellement le bord de l'explosion à force de se vanter et s'admirer comme il le faisait, dans son esprit il lui suffisait de sourire pour que toutes les filles tombent à ses pieds ou même dans les pommes. Et cette Éris ne ferait pas exception, prêt dans sa grande générosité à lui offrir certaines délices de la vie et ceci ne serait-ce qu'au moins le temps d'une nuit, sirotant un peu son verre avant de lui répondre doucereusement.

« Oh non ce n'est pas ce que je voulais dire. C'est juste qu'une femme de votre carrure, aussi belle et d'une plastique parfaite, j'ai du mal à croire, c'est un crime ! Mais ne vous inquiétez pas je suis là pour vous tenir compagnie, vous n'aurez pas le temps de vous ennuyer c'est moi qui vous le dis ! »

Petit haussement d'un sourcil, sourire de Casanova en personne, avec ça elle ne pouvait que craquer. Même lui pourrait tomber amoureux de lui, c'était un grand risque qu'il prenait chaque jour au moment où il s'admirait dans le miroir, sur son portable, dans la vitrine d'un magasin, sa cuillère, les yeux d'une autre personne, la vitre d'une voiture. Un danger constant. Mais puisque cette jeune femme absolument délicieuse, à comprendre par-là qu'il ferait bien son goûter de minuit, n'avait pas le loisir de connaître tout un tas de choses comme la radio il devait trouver autre chose pour lui en mettre plein les yeux. Pour rien au monde il ne voudrait retourner dans la Forêt Enchantée, c'était le Moyen Âge à qui on rajoute des bestioles invraisemblables prêtes à vous bouffer dès que vous faites un seul faux pas, son royaume n'était certes nullement celui qui était le plus en retard mais il y a tout un tas de choses dont il ne pourrait se passer aujourd'hui. L'électricité, tellement plus utile que de venir allumer tout un tas de bougies qui au moindre coup de vent vous plonge dans le noir, ainsi que plusieurs indispensables comme la télévision, la micro-onde, les ordinateurs, internet, mais plus que tous les portables et leurs réseaux sociaux. Si un jour César devait retourner à ce véritable âge de pierre il serait très mal, surtout quand on voyait à quel point il était un véritable accro de twitter, au point qu'il ferait tout pour développer tout ça chez lui. Il devait se renseigner sur les messageries instantanées, ainsi que le temps que mettait un pigeon pour distribuer un courrier, on n'était jamais trop prudent après tout. Mais bon. S'il savait séduire dans un lieu sans rien, où l'attraction principale serait un caillou qui roule – pour dire à quel point qu'on rigolait pas souvent là-bas, alors ici c'était dans la poche à un point inimaginable. Certes il était empereur et ceci l'aidait beaucoup, même s'il se refusait de l'avouer, mais ici àStorybrooke il n'était pas moins un animateur radio vedette qui sait comment s'y prendre avec son public et se faire glorifier sa personne en se faisant diffuser sur les ondes. Il était tant de l'impressionner, même si ça ne serait pas très compliqué après tout, levant quelque peu la tête dans toute sa fierté de tête couronnée.

« Ce qu'il faut savoir sur moi c'est que je suis la voix de Storybrooke, celui qui guide ses pauvres petites salades et sans qui elles seraient perdues. Je suis au courant de tout, de toutes les rumeurs possibles et inimaginables, j'ai des yeux de fouine v'voyez le genre. »


Bon ce n'était peut-être pas ça l'expression, mais il s'en fichait pas mal, l'important c'était que le message soit passé. Genre il était important. Généralement les filles aimaient voir la puissance, de la vraie virilité à l'état pur, mais surtout avoir un mec qui a une situation tellement enviable. César lui combinait ces trois principes, du moins il aimait le penser et même si c'était le cas il ne serait pas conscient de comment les utiliser intelligemment – si tenté soit-il de faire quelque chose de cohérent dans le fond, ajoutait à ça une gueule d'ange et des fesses parfaitement parfaites. Dans un sens il n'avait aucun mal à se trimbaler nu dans ce défilé de mode improvisé chez lui, il n'avait pas fallu bien longtemps à ce type qui l'avait arnaqué de se déshabiller et de passer devant ses sujets de cette façon, il avait vu les regards aguicheurs de ces dames et ceux de jalousie des hommes. Oui l'animateur radio savait comment réécrire l'histoire, surtout de son propre point de vue, se mettant forcément sous la lumière des projecteurs même si en fin de compte il s'était fait mener par le bout du nez en beauté pour le coup. Mais bien comme il faut. Cependant, plus que des mots il fallait parfois avoir des actes, ainsi il sortit son arme de prédilection à savoir son portable et ceci dans le but de venir impressionner un peu plus la divinité dont il ne connaissait aucunement la nature. Pour le coup, elle était une fille un peu simplette qui ne connaissait rien du monde, à qui il faudrait montrer la moindre action pour qu'elle comprenne des trucs pourtant d'une simplicité enfantine pour ceux qui avaient subi la malédiction comme lui. Est-ce qu'il la prenait pour une débile ? Oui. Un peu. Venant activer sa fonction appareil photo il prit Éris en photo, plusieurs pour quand il aurait sans doute besoin d'un moment de réflexion seul dirons-nous, avant de l'envoyer sur les réseaux sociaux en à peine quelques secondes tant cette merveille était presque une extension de lui-même.

« J'vais vous montrer comment ça marche, d'abord on poste la photo puis on met un coms : RDV trop génial avec super sexy Éris, alors qu'toi tu connais que Martine ! #SexyEris #BeforeTheBangBang #MammaMia #PasLaComédieMusicale #Mouillette »


Et il envoya tout ça. Il tourna l'écran vers la fameuse Éris, quelqu'un devait bien l'instruire la pauvre petite après tout, toujours avec son sourire charmeur sur son visage. Il était en train de l'emballer, il le sentait, il en était sûr. Il s'embrasserait lui-même si c'était possible en cet instant, et même à d'autres occasions en réalité, mais pour son plus grand malheur c'était impossible. Mais qu'importe. Il avait la générosité, la grandeur d'esprit même, de laisser les autres l'admirer sans aucune retenue.

« Vous voyez ? Ici j'ai tout un tas d'abonnés, ou des sujets si vous préférez, et grâce à ceci je suis au courant de tout. Maintenant ils savent d'ailleurs qu'une véritable divinité est arrivée à Storybrooke. »


Si seulement il savait, que derrière ce visage angélique à donner des cogitations nocturnes se cachait la déesse du chaos, trop préoccupé à lui mâter le décolleté pour penser à quoi que ce soit.






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