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 La vie n'est qu'un éternel recommencement ! } Solveig G. Fullbuster

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♔ Lucy ♔
C. Lucy Heartfillia
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MessageSujet: La vie n'est qu'un éternel recommencement ! } Solveig G. Fullbuster   La vie n'est qu'un éternel recommencement ! } Solveig G. Fullbuster EmptyMer 22 Fév - 13:54


   
Grey & Lucy

   
   
La vie n'est qu'un éternel recommencement !
   



Assise à son bureau, Lucy hochait de la tête en rythme, son casque rose vissé sur ses oreilles. Elle écrivait un passage intense de son prochain roman où le personnage principal était sur le point de céder face aux monstres devant lui. La musique classique, et la musique en général faisait bouiller son imagination encore plus qu’en temps normal et c’était parfait pour l’écriture. Elle se visualisait parfaitement la scène, ce rêve qui n’en était pas un, ce rêve qui était un souvenir. Le héros de son histoire, un certain Nathan combattait sans relâche un groupe de personnes qui n’avait qu’un seul but dans la vie, renverser la lumière et l’amour pour que les ténèbres et la haine règnent en maître sur l’univers. Nathan et ses amis avaient ainsi pour mission de combattre la noirceur dans le monde. A cet instant précis, le combat était mal parti. Ces camarades étaient pour la plupart à court d’énergie, la mise au point du Nirvana, le procédé pour faire sortir les ténèbres allaient se lancer et Nathan montrait des signes de faiblesses. Mais c’est alors qu’un énorme vaisseau volant, en forme de Pégasse surgit dans le ciel noir. C’était le bombardier magique, Christina, les autres amis de Nathan qui venaient les aider. L’espoir surgit alors sur le champ de bataille comme la fleur perce neige dans les milieux hostiles.

Ce qui l’a fit sortir de son intense période d’écriture fut la petite lumière orange qui clignota sur son ordinateur, signe que quelqu’un lui parlait via l’application de messagerie. « Qu’est ce qui se passe ?? » Tapant à toute vitesse sur son clavier, elle fit une petite moue d’exaspération à la réponse de son employeur. « Tu ne m’as toujours pas donné l’article sur les différents cafés en ville». Ah oui, ça, cette chose que son rédacteur en chef appelait du journalisme de proximité, mais qu’elle détestait faire. Soupirant, soufflant sur sa mèche, elle savait qu’elle ne pouvait plus y échapper. « Je te le donnes ce soir, pour le bouclage des sorties du mercredi. »  Se redressant de sa chaise, replaçant sa jupe correctement, Lucy regarda avec une pointe d’appréhension le nouveau message. « Ce soir, 21h et pas d’entourloupes cette fois ». Elle qui voulait faire du journalisme, du vrai, celui où on se salit les mains en contact avec l’information, était assez servi ironiquement au Daily Miroir. Storybrook était une ville tranquille, sans événements particuliers, ni faits divers particuliers et même, quand il y avait des choses qui se passaient, comme l’afflux de ces souvenirs, la censure était de mise. Heureusement qu’elle avait son métier d’écrivaine à coté pour s’échapper sinon elle serait devenue folle.

« Très bien je m’en charges. » Levant les yeux au ciel, Lucy soupira tout en claquant un peu trop violemment le rabats de son ordinateur. Attrapant son sac et son manteau, Lucy décida d’y aller maintenant. Il n’était pas loin de 14h, le coup de feu était sans doute passé pour la plupart des cafés restaurants, elle n’aurait pas ainsi à les déranger en plein service. Tout en se rendant sur le lieu, elle pensa qu’au final, elle devrait plutôt bien le prendre. Après tout, cela lui permettait de vivre, même si c’était la ressource de ses romans qui lui payait son loyer. Cependant, grâce à ça, elle pouvait enquêter comme si de rien était, sur ce phénomène d’apparition de souvenir. Certains pensaient que ce n’étaient que des rêves très sympathiques dans lesquelles ils pouvaient s’y réfugier, d’autres croyaient dur comme faire que c’était la réalité, comme elle d’ailleurs et quelque personne avait fini à l’asile, enfermé mais le pire était peut-être ceux qui pensaient que tout ceci n’était rien d’autres que des affabulations d’un cerveau trop fatigué. Alors elle rassemblait des données, tirant petit à petit sur cette ficelle, étant persuadée qu’elle allait découvrir une énorme pelote de mensonges. Arrivant dans la grand rue commerciale, Lucy regarda sur son portable la liste des différents cafés qu’elle devait faire découvrir à ses lecteurs.

Le temps passa rapidement et elle poussa un petit soupir quand elle regarda sa montre. Déjà deux heures étaient passées et elle n’avait fait que trois commerces. Cependant elle avait récolté beaucoup d’interview, et si son patron lui disait quoi que ce soit, elle pourrait lui répondre qu’elle préférait la qualité à la quantité. Alors elle décida que faire une petite pause ne pourrait pas lui faire du mal. Rentrant dans un café spécialisé dans les différents arômes, elle se laissa tomber comme une masse à une table, à côté de la fenêtre. Elle était épuisée, ressentant le fait de ne pas avoir beaucoup dormi ces dernières nuits. Attendant quelques minutes, elle se rendit compte que c’était à elle d’aller commander, et ses joues se gonflèrent sous le poids de l’exercice. Mais pourquoi diable était-elle rentrée dans celui-là ? Après tout, l’avant dernier commerce où elle avait été, était très bien pour se reposer, très lounge, avec des jolis fauteuils et de la bonne musique. Se maudissant, et ayant mine de rien très soif, elle se leva pour se rendre au comptoir. Perdue dans ses pensées, c’est là que le drame arriva. Elle percuta de plein fouet quelque chose, où plutôt quelqu’un, une personne qui était de dos. Poussant un petit cri de stupeur, elle porta ses mains à sa bouche en voyant qu’elle avait fait renverser à l’homme sa boisson. « Oh non, je suis vraiment désolée… » Le contournant, elle se pencha rapidement pour l’aider à ramasser les dégâts. Ce n’est que quand elle leva la tête, que ses yeux s’écarquillèrent. C’était lui, l’homme de son immeuble, celui qui l’observait, l’ami de Clyde. « Je .. » Se maudissant intérieurement de ne plus trouver ses mots, elle lui envoya un de ses sourires pouvant faire concurrence à la publicité pour dentifrice. Se relevant, elle fouilla dans sa poche pour sortir un mouchoir. « Il avait l’air bon en plus .. » De mieux en mieux Lucy. Se mordant la lèvre, elle finit alors par éclater de rire devant le comique de la situation. « Bon, ce n’est pas ça qui le refera revenir. Je t’en paye un autre… pour excuser ma maladresse. »  

N'attendant même pas la réponse du jeune homme, Lucy se précipita au bar, jetant vite fait un coup d’œil à la carte. « Hum je vais vous prendre un frappucino au nutella, et aussi, la même chose que vous lui avait servi il y a quelque minute. » Elle pointa alors du doigt Solveig, d’un sourire désolé au barista. « La fatigue est la meilleure amie de ma maladresse. » Le barista eut un petit sourire de convenance et donna l’addition à la jeune femme, qui s’empressa de sortir sa carte bleue pour payer. Quelques minutes après, la commande était devant elle. Délicatement et sans le renverser, elle tendit le gobelet au jeune homme. « Voilà, comme si rien ne s’était passé. » Et comme si effectivement, rien ne s’était passée, Lucy se rendit à sa place. Néanmoins, à quelques pas de sa chaise, elle réalisa qu’elle avait enfin l’occasion de parler à Solveig, de pouvoir confirmer ses souvenirs. Se retournant brutalement, elle pencha la tête sur le côté tout en lui souriant. « Tu peux t’asseoir à ma table, si tu en as l’envie. » Ne pas brusquer les choses, ne pas aller contre le destin.« Je m’appelle Lucy, et je suis ta voisine d’immeuble, mais ça tu dois déjà le savoir. » Bon, ce n’était pas forcément nécessaire de le dire, mais c’était dans sa nature, de dire rapidement ce qu’elle pensait. Elle ajouta un petit clin d’œil, comme pour accentuer sa demande et pouvoir l'amadouer.



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♔ Grey ♔
Solveig G. Fullbuster
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MessageSujet: Re: La vie n'est qu'un éternel recommencement ! } Solveig G. Fullbuster   La vie n'est qu'un éternel recommencement ! } Solveig G. Fullbuster EmptyMer 22 Fév - 19:54






La vie n’est qu’un éternel recommencement !
Lucy & Solveig


En cette fin d’après-midi, les nuages avaient fait place au soleil qui, timidement, tentait de réchauffer les habitants de Storybrook. Pourtant, la petite ville n’était pas dupe et elle savait que février pouvait se montrer clément avant d’abattre une violente tempête de neige sur les pauvres gens. Aussi, plusieurs sortaient de leur tanière et de leur hibernation pendant le redoux sans pour autant se perdre dans l’espoir des beaux jours. Néanmoins, les rues étaient pleines de vie et les commerces semblaient avoir retrouvé une nouvelle jeunesse. Il y avait au moins un avantage visible et notable au beau temps qui se montrait : les hôpitaux et les cliniques étaient moins bondés. L’hiver apportait la maladie et le printemps était le remède de presque tous les maux. Presque…

Solveig Fullbuster, un habitué de la clinique médicale de Storybrook, était encore une fois assis, seul, dans la salle d’attente. Il feuilletait un magazine qui datait déjà de plusieurs années quand le médecin l’appela. Le rendez-vous ne dura qu’une vingtaine de minutes, comme d’habitude. Le jeune homme ressortit du bureau du médecin sans se retourner alors que l’homme en blouse blanche secouait la tête en signe de réprobation. Réprimant sa colère, Solveig frottait ses mains recouvertes de bandages blancs. N’avoir jamais froid pouvait sembler alléchant comme maladie, mais elle comportait son lot de désagréments. Le pauvre jeune homme multipliait les engelures, car, s’il ne ressentait pas le froid, son corps en souffrait comme tous les autres corps de la planète. La différence, c’est que la sensation de froid indique lorsqu’il est temps de se couvrir. Sol n’avait pas ce détecteur qui pourrait lui rappeler de mettre des gants.

Grommelant, le beau brun marchait dans les rues de Storybrook, son manteau ouvert. Il ne ressentait pas la fraicheur de l’air, mais s’il se fiait aux passants, le temps était doux. Il ne risquait donc pas de tomber malade, même s’il déambulait à moitié couvert. Las, il entra dans un café, son préféré, et se rendit au comptoir.
‘’Comme d’habitude… Merci!’’, demanda Solveig en tentant de cacher son mécontentement, non pas envers le barista, mais envers lui-même. Après avoir réussi à payer malgré ses bandages aux mains, il agrippa son café glacé. Il devait le tenir à deux mains, car les pansements l’empêchaient de plier correctement les doigts. Avant qu’il ne puisse se retourner, on le bouscula violement et, le pauvre, ne put empêcher son café de lui glisser des mains. Le gobelet de plastique heurta le sol sans bruit, et son contenu se déversa sous le regard impuissant du garçon. Il pouvait entendre son assaillante se confondre en excuses, mais ça ne lui redonnait pas son breuvage. Il soupira. La jeune fille le contourna et se pencha pour l’aider à ramasser. Un jeune homme qui s’affairait à débarrasser les tables vint finir le travail.

Quand la jeune maladroite se releva, Solveig reconnu la fille de son immeuble. Elle semblait gênée lorsqu’elle lui dit que ‘’feu’’ son café avait l’air bon.
‘’Oui, mais je ne le saurai jamais…’’, dit-il sans trop savoir comment réagir. Rapidement, elle lui en offrit un nouveau, que le jeune homme accepta avec un sourire en coin. Elle passa la commande et reçu son dû. Lorsqu’elle lui tendit son café froid, Sol leva les deux mains, dévoilant ses bandages. ‘’Si ça ne te fait rien, je vais le laisser l’apporter sur une table, histoire d’éviter un autre dégât.’’ À son grand bonheur, la femme s’exécuta et Solveig la suivit. Lorsqu’elle l’invita à s’asseoir avec elle, le garçon poussa un petit rire en affirmant qu’il en avait déjà l’intention. Il prit la peine d’enlever son manteau, révélant des habits dignes d’une grande classe. Jeans, et t-shirt noirs… Il ébouriffa ses cheveux et pris place. Elle se présenta. ‘’Lucy! C’est ça! Clyde a déjà mentionné ton nom. Alors, c’est toi sa copine?

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Dernière édition par Solveig G. Fullbuster le Mar 28 Fév - 0:53, édité 1 fois
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♔ Lucy ♔
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MessageSujet: Re: La vie n'est qu'un éternel recommencement ! } Solveig G. Fullbuster   La vie n'est qu'un éternel recommencement ! } Solveig G. Fullbuster EmptyDim 26 Fév - 13:07


   
Grey & Lucy

   
   
La vie n'est qu'un éternel recommencement !
   


Elle ne pouvait s’empêcher de le détailler, de le scruter, de le regarder dans les moindres détails, alors que dans son cerveau, une petite lumière avec le nom de Grey s’allumait en rouge. Elle en était persuadée, c’était bien son ami, le mage de glace. Elle aurait pu mettre sa main au feu tant le sentiment qui l’étrillait était fort, quasiment indissociable du beau brun. Mordant sa lèvre, elle savait que cependant, elle ne pouvait pas lui dire comme ça. Hey au fait tu es Grey, un de mes meilleurs amis, tu viens d’un royaume qui s’appelle Fiore, tu es un mage de glace, ta famille s’appelle Fairy Tail et pour une raison inconnue nous sommes ici, avec un lavage de cerveau. Il la prendrait surement pour une cinglée, une folle, et elle finirait comme Juvia, dans l’asile de la ville. Elle ne devait pas compromettre sa couverture, faire comme Levy, essayer de construire quelque chose de nouveau, tout en laissant un petit coin corné, pour ne pas oublier. Soupirant, elle passa à son tour une main dans sa perruque, avant de se rendre compte qu’elle pouvait la faire bouger. Elle avait toujours eu ce tic, qui la desservait parfois. Jetant un coup d’œil dans la vitre, pour voir si rien n’avait bougé, elle eut un fin sourire en pensant qu’elle s’inquiétait beaucoup trop. Heureusement le jeune homme en face arriva à la sortir de ces pensées bouillonnantes et elle ne put qu’éclater de rire à la phrase qu’il avait prononcé. « Sérieusement ? Il t’a dit ça ? »

Et voilà, c’était parti, Lucy essaya de se retenir de rire, mais ce n’était pas possible. Elle était en train d’imaginer le couple qu’elle aurait pu former avec Clyde, et même Natsu. C’est vrai, que souvent on lui avait dit qu’elle irait bien avec lui, qu’ils étaient mignon ensemble mais personne n’avait compris la véritable nature de leur relation. Et ici, à Storybrook, c’était pareil. Elle se souvenait de la première fois que Clyde l’avait présenté à son père adoptif, Apollinaire et elle rigola encore. La scène avait tellement été comique, surtout quand le restaurateur avait pris le jeune homme à part, dans la cuisine, en lui donnant des préservatifs. Elle n’avait jamais vu Clyde aussi embarrassé de sa vie et elle avait dû intervenir, en disant qu’elle n’était pas pour l’inceste. « Non je ne suis pas sa copine, et je ne le serais sans doute jamais. » Elle ponctua sa phrase par un hochement de tête avant de prendre sa boisson et de la gouter, jouant un peu avec la paille. Ses yeux s’écarquillèrent sous la douceur du chocolat, et elle se sentit apaisée, comme avec un coup de baguette magique. Mordillant la paille, elle fixa Solveig dans les yeux, pensant que maintenant, elle pourrait peut-être commencer quelque chose de nouveau, sans le poids de la guilde et des relations qui, même si elle les adorait, pouvait être pesante.

« Je suis un peu comme sa sœur, et inversement. Nous sommes proches car certaines épreuves nous ont marqué, et que nous trouvons dans chacun le baume apaisant que la vie n’a pas voulu nous donner. » Baissant le regard, elle réalisa à nouveau, que ce qui les avait fait venir ici, ne leur avait rien épargné, reproduisant le même schéma que dans leur vie précédente. Clyde était orphelin et sans un sous mais émotionnellement fort. Elle avait une famille riche et puissante mais émotionnellement faible, comme avant. Elle avait du fuir son père pour éviter l’enfermement dans une cage dorée, un mariage forcé, car elle croyait dans les valeurs de liberté, d’amour et d’amitié, et les souvenirs qui revenaient chaque jour, la confortait dans son idée. « Et toi, outre être mon voisin de pallier, tu es son ami de sortie c’est ça ? » Remettant la paille dans sa bouche pour s’amuser à la mordre, elle continua de sourire, en pensant à la phrase qu’elle avait voulu rajouter. Tu es celui qui m’évites à chaque fois dans l’immeuble et tu es celui qui te bat tout le temps avec Clyde jusqu’à en finir en garde à vue. Mais Lucy, grande diplomate, préféra se taire, ne sachant pas ce qu’il pouvait avoir comme information à son sujet. « D’ailleurs, je serais bien curieuse de savoir ce que Clyde t’as dit sur moi. »  Et elle espérait que lors d’une de ses soirées alcoolisées, il ne lui ai pas balancé ses plus intimes secrets, où manies personnelles car après tout, même le Grey de Fairy Tail ne connaissait pas tout d’elle, contrairement à Natsu. Se replongeant dans la contemplation du beau brun, elle plissa les sourcils quand ses yeux tombèrent sur les bandages. Pourquoi ce détail ne lui sautait aux yeux que maintenant ? « Qu’est-ce que tu t’es fait aux mains ? Enfin si ce n’est pas indiscret. » Sa curiosité était piquée au vif, tandis que son cerveau marchait à toute allure, essayant de voir si cela avait un rapport avec tout ce qui se passait dans la ville et si ainsi, elle pouvait en apprendre plus.



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♔ Grey ♔
Solveig G. Fullbuster
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MessageSujet: Re: La vie n'est qu'un éternel recommencement ! } Solveig G. Fullbuster   La vie n'est qu'un éternel recommencement ! } Solveig G. Fullbuster EmptyLun 27 Fév - 20:13






La vie n’est qu’un éternel recommencement !
Lucy & Solveig


Assis dans ce café en face de la jeune femme qui tentait si souvent d’éviter, voilà une situation plutôt incongrue pour le jeune Solveig. Pourquoi tentait-il tant de l’éviter, au juste? Il ne pouvait trop répondre à cette question. Tout ce qu’il savait, c’est qu’il se sentait comme attiré par la jeune femme. Plus qu’une simple attirance physique, c’était comme si leurs âmes résonnaient à l’unisson. Normalement, il aurait dû tenter de se rapprocher d’elle pour comprendre cette attirance envers cette fille qu’il ne connaissait pas. Tout du moins, il pourrait ainsi apaiser les souffrances de son esprit qui le tourmentait sans cesse. Mais non… Solveig était un homme compliqué, ou peut-être ne l’était-il pas, justement. Il voulait être le seul maitre de sa destinée et refusait de se laisser guider par une force qu’il ne pouvait identifier. Provocateur, il avait même décidé, sur un coup de tête, de rester avec elle et de converser. Il espérait se prouver à lui-même que l’inconnu était plus attirant que la fille elle-même et, ainsi, la sortir une fois pour toute de sa tête.

Assis à la petite table ronde, Sol n’était pas à l’aise. Tout d’abord, la table branlait malgré les quelques sachets de sucre coincés sous une patte dans l’espoir de la stabiliser. Ensuite, sa chaise était légèrement inclinée vers la gauche, pas beaucoup, mais juste assez pour qu’il le remarque. Finalement, il y avait cette proximité avec son interlocutrice qui se voulait trop intime pour une première rencontre. Dans un bruit de grincement infernal, le jeune Fullbuster recula sa chaise de quelques centimètres, juste histoire de reprendre le contrôle de la situation. Il prit une longue lampée de son café glacé en évitant tout contact visuel avec la jeune femme. Lorsqu’il lui demanda si elle était la copine de Clyde, Lucy éclata de rire. Il ne put s’empêcher de sourire. Elle lui demanda si le blond lui avec réellement dit cela.
‘’Non… En fait, Clyde n’a pas utilisé ces mots. C’est juste qu’il m’a parlé de toi en bien alors j’ai fait des liens dans ma tête.’’, dit-il en haussant les épaules.

Lucy lui assura qu’elle n’était pas la copine de Clyde et qu’elle ne le serait jamais. À ces mots, Solveig sentit le soulagement traverser son être. Il n’était pas du genre possessif, surtout que Lucy ne lui appartenait certainement pas, mais il avait toujours un faible pour les jolies choses. Il se trouvait justement que Lucy était particulièrement jolie. Voilà! Il avait compris pourquoi il était si mal en sa présence. Elle était belle. Il n’y avait pas à chercher plus loin, même si en son for intérieur, il savait bien qu’il y avait plus que ça. Le jeune homme décida de se contenter de cette explication. Il pouvait donc revenir à Lucy qui semblait dire que l’idée même d’un couple avec Clyde la rebutait.
‘’Tu as bien raison. Clyde est le dernier des crétins. Il ne mérite pas tes jolis yeux.’’, ajouta-t-il avec, aux lèvres, un sourire charmeur. Puis, la jeune femme poursuivit en expliquant que leur relation était plus fraternelle qu’autre chose. Le beau brun se contente de hocher la tête. Il n’avait pas le luxe de comprendre ce genre de relation, lui qui était plutôt solitaire. C’est alors qu’elle le questionna sur la relation qui liait les deux hommes. ‘’Clyde, c’est un peu comme un parasite. Une fois qu’il nous colle à la peau, impossible de s’en débarrasser. J’ai essayé de lui jeter du sel, comme pour les sangsues, rien à faire. Et puis, il est convaincu qu’il est meilleur que moi dans tout. Comme je suis sympathique, je prends le temps de lui prouver à quel point il a tort.’’ Sol prit une autre gorgée de son café glacé. Il savait qu’il n’avait pas très bien répondu à la question de Lucy, mais il n’était pas certain lui-même comment décrire sa relation avec Clyde. Il se pencha au-dessus de la table et se rapprocha de la jeune fille. ‘’En plus, je pense qu’il essaie de coucher avec moi…’’, chuchota-t-il avant de lâcher un petit rire. Était-il sérieux? Qui sait…

Quand Lucy lui demanda ce que Clyde avait bien pu lui raconter sur elle, Sol décela une pointe de curiosité et d’inquiétude. Que cachait-elle qu’elle avait si peur qu’on découvre. Rajoutant du mystère à celui qui planait déjà, le jeune Fullbuster haussa les épaules en prenant une gorgée de sa boisson froide. Ce serait là la seule réponse qu’elle obtiendrait de lui. Puis, avec un sourire silencieux, il lui envoya un petit clin d’œil. Elle n’avait qu’à le demander au principal intéressé si elle voulait vraiment savoir. Soudainement, les yeux de ciel de la jeune femme glissèrent sur lui comme de l’eau qui coule, pour s’arrêter sur ses bandages. Elle s’inquiéta de ce qui avait pu lui arriver pour qu’il se retrouve ainsi bandé. Solveig descendit à son tour ses yeux bleu de glace sur ses mains. Il soupira.
‘’T’inquiète, c’est rien de grave. J’ai des engelures aux doigts. C’est un truc que j’ai de naissance. Je ne ressens pas le froid. Ça peut avoir l’air pratique, mais ça fait seulement en sorte que je ne sais pas quand il est temps de mettre des gants. Résultats : quatre engelures. Si je ne ressens rien quand ça gèle, dis-toi que quand ça dégèle par contre, c’est vraiment pas la joie…’’

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