L’enfance n’est pas douce, l’enfance n’est un rêve. L’enfance n’est pas un conte de fée.
Les contes de fée n’existent pas.Est-il seulement possible d’en envisager le contraire lorsque l’on n’est qu’une enfant, mais que dès lors on a déjà compris que la vie sera loin d’être belle ? Peut-être qu’Emma y avait cru, à l’époque où elle avait trouvé une famille chez les Swan. Mais tout s’envole, tout part en éclat dès lors que le couple conçois un enfant, leur enfant. L’adoptée retourne à l’orphelinat. Elle est jeune, elle a encore des rêves plein les yeux. Mais des années plus tard elle se souvient encore. Quelque chose en elle lui fait se rappeler ce moment comme étant celui où elle aurait dû comprendre que rien n’irait jamais. Abandonnée par ses parents, puis, par sa famille d’adoption. Rejetée, encore. Les rêves sont beaux, doux, mais ce ne sont que des rêves. Hélas.
Les années passent, et rien ne change. De nouveaux enfants viennent, d’autres partent. Sous les yeux d’Emma, jolie petit blonde que personne ne veut jamais adopter. Jolie petite blonde qui ne cesse d’aller de familles à l’orphelinat.
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Le passage à l’âge adulte n’a rien à envier à celui de l’enfance.
Lorsque tout semble aller mieux, ce n’est que pour mieux se briser, une nouvelle fois.Voler pour vivre semble être une vie à laquelle la princesse de conte de fée pouvait s’accommoder. En particulier lorsque le vol d’une coccinelle jaune lui permet de rencontrer un homme : celui qui lui fera connaître l’amour, le premier dont elle tombera amoureuse.
Ils vivent de leurs délits quelques temps, et Emma commence alors à toucher du bout du doigt le bonheur, un bonheur bien à elle que personne d’autre ne pourrait sans doute comprendre. Tout aurait pu rester ainsi.
Mais il l’a trahit. Elle s’est fait prendre, à cause de lui, pour un vol qu’il avait commis. Elle passe non loin d’un an en prison, et y met au monde un enfant. Le sien, celui de Neal. Pour qu’il ait la chance d’avoir une vie qu’elle était incapable de lui donner, elle décide de l’abandonner.
Ce fut sans doute la chose la plus difficile qu’elle ait eu à faire dans sa vie.
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Il faut vivre, il faut aller de l’avant. Même si l’envie n’est pas là, il le faut.
La vérité, c’est qu’on n’a pas toujours le choix.Emma est devenue garante de cautions judiciaire, pour vivre. Parce que c’est comme ça. Elle est seule, horriblement seule. Jusqu’au jour de son 28ème anniversaire, où un enfant frappe à la porte. Henry. Son enfant, lui dit-il. Elle se propose de le ramener chez lui, à Storybrooke, et en chemin il lui raconte toutes sortes d’histoires, qui, selon lui, sont réelles. Dans un premier temps, elle a pensé qu’il avait ces rêves qu’elle n’avait jamais eu le droit d’avoir. C’était attendrissant.
Les évènements s’enchainent, elle reste, pour lui. Elle tombe amoureuse du shérif, mais il se fait tuer. Elle souffre, encore.
Elle décide de prendre sa place en tant que shérif dans la ville, malgré la détermination de Regina à vouloir l’en empêcher.
Elle s’attache à Henry, son fils. Elle l’aime, c’est certain. Elle ne peut le nier. Accidentellement, il se retrouve empoisonné. C’est en l’embrassant qu’elle arrive à rompre le sort, ainsi que la malédiction.