Il était une fois... Vous!
Allez Ciao les Nazes
Jaaaack ? Jaaaaack ?
Cette voix, cette voix qui venait de le conduire au fond du trou était comme une sirène qui l’envoutait pour mieux le noyer et bien sûr, il avait plongé tête la première. Oh qu’il se maudissait en cet instant précis, alors que Baby Tooth’ le regardait de ses grands yeux, effrayé et frigorifiée. Lui aussi souffrait, pas physiquement même si la chute dans ce trou l’avait un peu secoué, mais surtout moralement. Il avait mal dans son cœur, une douleur lancinante et qui augmentait au fur et à mesure que cette petite voix féminine augmentait en intensité. Lançant un regard sur son bâton brisé en deux, il avait pensé que c’était ça, qui lui causé cette souffrance. Même si l’homme de la lune ne lui avait rien dit, il avait deviné seul, il y a bien longtemps, que sa source de pouvoir lui venait de ce drôle de bout de bois. Maintenant il avait la confirmation, comme si on venait de lui tirer dessus et que petit à petit son sang coulait sur le sol.
Jaaack Jaaaaaack ?
Soupirant, il se colla contre la paroi gelée derrière lui, sentant que Baby Tooth venait de rentrer dans la poche avant de son sweet. Mais pourquoi avait il fait ça ? Certes agir sans réfléchir était un petit peu sa marque de fabrique mais quand même. Le piège que Pitch lui avait tendu se voyait gros comme une maison, il ne pouvait pas le nier. Non ce qu’il réfutait en bloc dans sa tête était le fait qu’il avait été trahi ses amis pour une chose égoïste, et qu’en plus il avait été à deux doigts de dire oui à une alliance avec le croque mitaine. Les larmes lui montaient aux yeux, fait tellement rare qu’elles se gelèrent avant même d’avoir pu atteindre ses joues. Se prenant la tête, il se haïssait, se dégoutait. Ce n’était pas un secret pour personne, mais l’esprit de l’hiver se voulait libre, sans aucunes attaches précises, sans aucun camp particulier, allant de droite à gauche comme le vent glacial qui le portait dans les airs. Mais pour la première fois de sa vie, il se rendait compte que la neutralité n’existait pas. Même s’il affirmait ne pas vouloir être un gardien, agissant que pour lui-même, il avait vu les dégâts que son égoïsme venait de causer. La destruction des rêves, l’annihilation de l’espoir, et surtout la réapparition du plus grand fléau depuis l’éradication de la peste, celle du croque mitaine. C’est vrai, à un moment, les intérêts de chaque camp ne l’intéressaient pas, mais à partir du moment où Toothiana lui avait dit qu’avec ces dents, il pourrait connaître la vérité, c’était devenu sa destiné. Alors quand, il avait aperçu la boîte brillante de milles feu dans les mains du croque mitaine, il avait hésité, puis l’avait combattu, avant de se faire rejeter par les gardiens et de revoir à nouveau l’ombre noir planante. C’était tentant, oui, ce qu’il lui proposait, mais un déclic se fit quand il entendit le mot peur. Non, il avait lui-même bien eu trop peur, cette nuit, au lac, quand il était apparu devant la lune, pour pouvoir faire subir la moindre peur aux enfants, être qu’ils aimaient et appréciés. Et voila où tout ceci l’avait mené….
Jaaaaaaaaaack !!! J'ai peur Jack !
Sursautant comme si on venait de lui poser quelque chose de brulant sur la peau, il regarda Baby Tooth avec effroi alors qu’elle lui montrait la boîte des dents qui s’était illuminée, diffusant une chaleur réconfortante. Toute cette situation apocalyptique était en parti du à cette chose, alors que risquait il à découvrir la vérité ? Après tout, il ne lui restait plus que ça de toute façon. Les gardiens le détestaient, son bâton était brisé, Baby Tooth était mal au point, Pitch allait presque sans aucun doute assoir son autorité sur le monde, alors il n’avait plus rien à perdre. Touchant de ses longs doigts ce métal étrange, il vu le paysage se transformer à toute allure. Les images défilaient comme si on avait appuyé sur le bouton accélération rapide d’un lecteur de film et il en avait le souffle coupé. C’était lui, ce garçon au cheveu brun, en train de faire le mariole sur les arbres pour épater la galerie. C’était lui, qui faisait le fier autour du feu sur la place du village en racontant des histoires et en souriant comme un abruti alors qu’il entendait les oooh d’exclamations des jeunes filles. C’était lui, qui tenait ce tout petit bébé dans ces bras, l’embrassant sur le front en lui jurant qu’elle serait toujours sous sa protection, quitte à en mourir. C’était lui, avec cette cape marron, sur cet immense lac gelé, en train de rassurer une petite fille au même cheveux bruns, qui paniquaient totalement. Jaaaaack. C’était cette voix, fluette, pétrie d’angoisse, qui l’appelait à la rescousse. C’était lui, qui dans toute sa personnalité, lui promit qui ne lui arrivait rien, parce qu’en réalité ils ne jouaient juste qu’a un simple jeu. Le sourire de la petite fille se plaqua aussitôt sur ses lèvres gercées, alors qu’un petit rire fluet sortit de sa bouche quand il marcha précautionnèrent sur la glace. Et c’était lui, qui réalisa cette promesse qu’il lui avait fait à sa naissance, la protéger au péril de sa vie, l’a sauvant ainsi de la noyage en l’agrippant avec un énorme bâton, prenant sa place devant les portes de la mort. Il n’eut même pas le temps d’hurler sa douleur quand la glace rompit sous son poids, l’entraînant dans les profondeurs mystiques de ce lac. Heureusement, le froid l’avait totalement engourdie et il ne se sentit pas partir pour l’au-delà. Par contre, la première goulée qu’il prit lors de sa résurrection par l’homme de la lune fut violente.
Comme celle qu’il fit maintenant, alors que tout redevint normal. Il avait du mal à respirer tant les souvenirs lui revenaient en mémoire.
« J’avais une sœur … Tu m’entends Baby Tooth .. Une petite sœur magnifique et je l’ai sauvé. Je suis un gardien, j’ai promis que je l’ai protègerait et je l’ai fait. Je l’ai sauvé de la noyade et je suis mort pour elle. »Le silence que sa phrase venait de faire fut comme une brise froide, stoppant net toute activité. Il regarda ses mains comme pour bien analyser ce qu’il venait de voir, et surtout de dire. Il était mort, décédé, kapput à cause de l’amour infini qu’il portait à sa petite sœur.
« C’est pour ça qu’il m’a choisi. » Son regard se leva vers la lune, qui venait d’apparaître dans le ciel, caché encore par quelques nuages mais dont le rayonnement indiqué clairement une approbation. Rampant sur le sol de cette crevasse, il se précipita sur son bâton pour essayer de le recoller. Maintenant qu’il savait tout, il n’avait plus aucune raison de douter. Il devait faire honneur à cette petite sœur qu’il avait sauvé, qui avait vécu sans doute une vie heureuse et qui reposait en paix à l’heure actuelle. Elle aurait voulu qu’il fasse ça, ce don qu’il lui avait fait, mais pour les autres, à l’échelle planétaire. La première fois fut un échec, mais la deuxième une réussite. Un éclair bleu envahit l’espace suivit d’une sorte de fusée, rigolant de puissance retrouvée. Oh Jack savait ce qu’il avait affaire, et plus jamais il ne douterait de quoi que ce soit. Il allait retrouver les gardiens, mettre en sécurité les enfants et foutre une raclée à Pitch. Ce n’était pas une motivation, non, c’était l’avenir qu’il avait décidé et comme il avait fait cette promesse le jour de la naissance de sa sœur, il jura dans ce cumulonimbus qu’il donnerait sa propre vie à nouveau mais cette fois, pour sauver le monde entier, mais bien entendu dans un spectacle grandiose comme il savait si bien le faire.
Quoi ? T'aimes pas la glace dans ton slip ? Au moins t'a un alibi pour ton micro penis
Du givre commençait à se former autour des baies vitrées du salon, du bar qui séparait la pièce de la cuisine et un peu partout dans la maison familiale. Une ombre passa rapidement sur le canapé en cuir puis dans le hall d’entrée avant de sortir à l’extérieur. La chaleur était étouffante, un été caniculaire comme les présentateurs météos expliquaient. L’ombre, qui n’était en réalité que Jackson, se dépécha de finir ce qu’il avait affaire sur le système de climatisation avant de rentrer, ne supportant vraiment pas déjà cette chaleur et surtout ce mois de Juin. Sentant l’air frais redoubler d’intensité dans les pièces, il se laissa glisser contre le mur, soupirant enfin de soulagement. Qu’est ce qui lui avait prit d’envoyer des dossiers dans ces différentes universités américaines ? Vraiment …. N’aurait-il pu pas faire comme ses anciens amis et aller à Oslo ou Stockholm ? Il y avait pensé, et même fait les dossiers, mais le souvenir de James était encore trop présent. Il ne voulait pas l’oublier, jamais il ne pourrait, c’était une part de son âme qui s’était noyé dans cet étang mais il avait juste envie pour une fois d’écouter son psy’, et de passer à autre chose. Puis, en réalisant ce rêve américain, il faisait en même temps revivre les envies de son jumeau.
Secouant la tête, rangeant ses sentiments à double tour dans son cœur, il se délecta du froid qu’il avait crée et poussa un petit cri de victoire quand il vu la température sur le thermostat afficher du négatif. Se levant d’un bond, il courut partout pour vérifier que rien n’était ouvert, et que la maison se transformait bien en succursale de la Sibérie. C’était parfait, réellement parfait. Vraiment, il ne regrettait pas d’avoir ravaler sa fierté et d’avoir accepté l’offre de sa mère de revenir au domicile familial pendant cette période de canicule. Au moins, lui et Erin pouvaient profiter de la climatisation qu’ils n’avaient pas dans leur charmant petit appartement. Attrapant son cours de chimie moléculaire, il le posa sur le bar avant de se servir un coca en rajoutant plus de glaçons que de boisson, pour ensuite se caler dans l’un des fauteuils du salon. Après tout, ses examens finaux n’étaient pas très loin, et il lui tardait de pouvoir brandir sous le nez de son père le fameux diplôme de climatologie. Oh oui, il attendait ça avec encore plus d’impatience que le premier jour de l’hiver ou celui de Noël. Ce jour où il verrait enfin de la fierté dans les yeux de son paternel et pas encore une fois ce mélange entre le désespoir, la honte et la tristesse. Enfin ce n’était pas pour le moment, car il sursauta quand il entendit le dit père hurler dans le couloir.
Tombant du canapé, ses feuilles de cours éparpillés sur lui, il regarda d’un coup d’œil sa montre. Mais non, il était encore censé avoir du temps, personne ne devait arriver maintenant. Rampant avant de se relever pour faire face à la montagne, il passa sa main dans ses cheveux bruns avant de se tenir droit, souriant pour ravaler sa peur devant sa famille. Sa mère était horrifiée par le spectacle, son père était littéralement entrain de bouillir et Erin, il l’avait entendu aussi crier en rentrant mais elle affichait néanmoins un petit sourire complice. «
C’est pour que l’on se sente comme en Norvège, surtout ne me remerciez pas, je sais ce que ça fait. » Oh oui, il aurait pu se taire, non il aurait du se taire pour ne pas aggraver sa situation mais Jackson n’était pas comme ça. Têtu et provocateur, il soutient les regards meurtriers qu’on lui lançait.
« Mais tu pensais à quoi en faisant une chose pareille ? » La voix douce de sa mère lui faisait limite plus mal que les hurlements de son père. Trop concentré d’ailleurs à essayer d’ignorer cette voix grave, il ne put cette fois esquiver comme à son habitude, cette poigne imposante. Son souffle fut coupé par tant de force et de violence alors qu’il était en train de devenir une poupée de chiffon.
« S’tu veux que je finisse comme James t’es bien parti là. » Toussant alors qu’il touchait à nouveau le sol, il passa une main dans sa nuque douloureuse. Deux minutes après, c’était sa joue qu’il massait, alors qu’une marque immense commençait à apparaitre.
« James était contrairement à toi un fils digne, intelligent et mature. Pas un abruti sans cervelle. » Pourquoi il fallait toujours qu’a chaque dispute le spectre de son jumeau vienne le hanter ? Mettant les mains dans ses poches, son regard dur, Jackson ne sourcilla pas alors qu’il se prenait de face les phrases aussi pointues que des pics de glace qui le traversait.
« Tout ça pour une climatisation … » Il allait dire qu’ils n’avaient pas le même sens pour le mot démesure, mais en réalité, avec ce qu’il venait de faire, il n’était pas le mieux placer pour dire ça. Depuis cet accident, sa relation avec son père s’était dégradé, et encore plus rapidement à l’adolescence. Mais ils étaient beaucoup plus proches que les énormes disputes et engueulades qui les caractérisaient. N’écoutant plus ce flot de parole, il haussa les épaules avant de partir dans son ancienne chambre pour prendre son sac à dos. Redescendant à toute vitesse, il se dirigea vers la porte de sortie.
« Je préfères vivre dans la chaleur que dans cette ambiance polaire et pourtant … » Faisant un clin d’œil à sa sœur, il fit un petit clin d’œil à sa mère avant de sortir, ne se souciant pas des conséquences…
Putain mais mes cheveux ... pas encore j'en ai marre de faire la pub pour l'Oréal
Envoyant un sms à Evangeline pour lui dire qu’elle regarde la météo après le journal de 12h, comme à chaque fois qu’il remplaçait le présentateur officiel, il vérifia que sa cravate était bien mise et qu’il n’avait pas boutonné n’importe comment sa chemise blanche. Soufflant un bon coup, il jeta un œil sur les fiches qu’il avait lui-même écrit. C’était ça, le truc cool, de pouvoir faire soi-même les prévisions, et les estimations pour le temps de la semaine, pas besoin de l’apprendre par cœur pendant des heures comme lui avait expliqué Josh. Regardant sa montre, il avait encore du temps, une demi-heure pour être précis. Manger son sandwich le tentait bien, mais le fait de devoir se brosser les dents par la suite l’ennuyait fermement, simplement par pur flemme. Mais paradoxalement, il n’avait pas non plus envie de rester là sans rien faire, dans ce couloir à attendre de passer à l’antenne. Décidant d’aller explorer les couloirs alentours, il marcha tranquillement, observant et retenant tous les noms marqués sur les portes. Il y en avait des connus, les petites célébrités de la ville, et les moins connus, les petites mains à la rédaction, écrivant sans relâche pour les autres sans jamais dévoiler leurs visages. Puis un nom attira son attention, celui de la sœur de sa meilleure amie. Stella Skywalker. Pourtant elles ne portaient pas le même nom de famille, mais Jackson, curieux comme un suricate, l’avait déjà questionné sur ça, alors qu’ils s’étaient croisés sur le perron du domicile de la jeune femme.
Passant la main sur la plaque, une idée folle venait de lui traverser l’esprit. Et si, il rentrait dans cette pièce, pour en découvrir plus ? Se mordant les lèvres, il savait que ce n’était pas raisonnable, déjà parce que ça ne se faisait pas, puis parce qu’il avait son boulot dans pas longtemps. Appuyant doucement, tout en suspense sur la poignet de la porte, une partie de lui-même fut soulagé quand il sentit la résistance du loqué, indiquant qu’elle était fermée. Mais une autre, était sournoisement entrain de lui expliquer qu’il fallait qu’il l’a force pour découvrir tous les secrets que cette pièce renfermée. Sortant une épingle à nourrice il allait l’enfoncer dans la serrure quand il sentit une première onde de choc le traverser et se propager ensuite sur toute la ville. Son souffle fut coupé, il avait la sensation d’étouffer alors qu’un flot de souvenir envahit son cerveau. Il se sentait mal, tellement mal qu’il était au bord de l’évanouissement. Est-ce pour ça que l’homme de la lune l’avait d’abord engourdi par le froid du lac ? Pour pas qu’il ne subisse une douleur pareille ? Il n’y avait pas la moindre parcelle de son corps qui ne lui faisait pas mal. Desserrant sa cravate, il essaya avant tout de ne pas paniquer, alors qu’il entendait autour de lui la peur des gens, l’apocalypse arrivait. Cherchant un endroit où il pourrait être seul, il enfonça la première porte qui ne lui opposait aucune résistance, celle des toilettes. Un silence anormal, tranchant avec toute l’agitation à l’extérieur régnait dans l’immense pièce. Puis il poussa un cri, quand son regard percuta le miroir. Plus pâle que la mort, il voyait ses cheveux changer de couleur doucement, perdre ce brun qu’il aimait tant pour le blanc qu’il avait à l’époque. Ses yeux luisaient d’un bleu surnaturel, alors qu’il voyait encore une fois sa vie défiler à toute vitesse. Puis d’un coup, une violente douleur lui traversa la poitrine, et alors qu’il se tenait les cotes, il sentit son cœur s’arrêter de façon brutale. S’écroulant sur le sol, sa dernière pensée avait été pour cette vie de malédiction et de faux souvenirs.
Les minutes passèrent et une seconde onde de choc traversa la ville, amenant la magie à Storybrook. Jack émergea en une grande respiration, comme une nouvelle naissance. A chaque goulée d’air, il avait l’impression que ces poumons aspiraient de l’acide. Sa tête lui faisait un mal de chien. S’agrippant sur le rebord du lavabo, il remarqua que du givre était en train de s’y former, lui rappelant la première fois qu’il avait vu Elsa, la reine d’Arendelle quand elle était enfant. Tout se bousculait dans ses souvenirs, et il ne comprenait pas ce qu’il faisait ici, avec une fausse identité et surtout sans son bâton. Il sentait que l’air de la pièce s’était considérablement refroidi, et au fur et à mesure qu’il perdait le contrôle de ses sentiments et de ses pouvoirs. Puis de la neige se mit alors à tomber à l’intérieur, et Jack ne savait même pas comment arrêter le phénomène, même si en réalité il s’en fichait. Car tout ce qu’il voulait, c’était des réponses à ses questions. Pourquoi était-il là ? Était-ce Pitch l’auteur de ce coup fourré ? Ou se trouvait les autres gardiens ? Jaimie avait il lui aussi vécu la malédiction ? Qui était cette sœur qu’il aimait tant ? Qui étaient les amis qu'il avait dans ce monde ? Des tas d’interrogations apparaissaient au fur et à mesure du temps. Mais il avait la réponse à une question : qui était le fameux jumeau James, qu’il avait soi-disant perdu dans l’enfance. Ce n’était rien d’autre que lui-même, une projection de sa propre mort que la magie n’avait pu effacer. Regardant une dernière fois son reflet dans la glace, il sortit en trombe de son refuge pour affronter le monde et comprendre. Après tout, il était un gardien, et bien décidé à savoir la vérité coûte que coûte.
Derrière ce Personnage il y a...